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Abidjan: Alassane Ouattara, l’avocat des policiers et militaires ivoiriens à l’ONU.

Des policiers ivoiriens admis au test d’entrée à l’ONU depuis 2016 se plaignaient pour avoir été, jusque-là, laissés sur le carreau. D’autres militaires ivoiriens déjà formés et équipés en matière de maintien de la paix dans le monde étaient en attente de leur affectation. En visite en Chine, le président Alassane Ouattara a plaidé auprès d’Antonio Guterres pour l’intégration de ses compatriotes au sein des Forces onusiennes.

En 2016, 183 policiers ivoiriens étaient admis au test d’entrée à l’ONU. Cependant, une centaine d’entre eux a pu rejoindre les troupes onusiennes pour une mission de deux ans. 70 autres étaient en attente de leur intégration lorsqu’un nouveau test a vaitété lancé par les Nations unies, le 11 août dernier. Ce qui avait provoqué un grincement de dents au sein de ce contingent déjà formé à Abidjan.

Par ailleurs, l’envoi de 150 soldats ivoiriens au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), avec pour mission de sécuriser le camp de l’ONU à Tombouctou et d’assurer l’escorte des convois logistiques, n’a pas fait long feu.

Cependant, dans la volonté des autorités ivoiriennes de participer à des missions de paix, 750 hommes avaient été formés et équipés, attendant d’être déployés, selon une révélation d’Hamed Bakayoko, ministre ivoirien de la Défense.

Le Président Alassane Ouattara a donc plaidé auprès d’Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies, l’intégration des policiers et militaires ivoiriens au sein des forces onusiennes. Les deux hommes s’étaient rencontrés à Pékin, en marge du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), début septembre.

Le plafond des effectifs des missions de l’ONU a certes été atteint, n’empêche que le Diplomate portugais a donné une suite favorable à la demande du Président ivoirien. Jean-Pierre Lacroix, chef du département des opérations de maintien de la paix (DOMP) des Nations unis a donc annoncé l’intégration de ce contingent ivoirien au Mali (MINUSMA) et en Centrafrique (MINUSCA).

Encore un lobbying gagnant du Président Alassane Ouattara, dont le pays est membre non permanent du Conseil de Sécurité pour un mandat de deux ans.

 

afrique-sur7.fr

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