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Abidjan: Révision de la liste électorale, ce qui se passe…

Kipré-

Lundi 4 Juin 2018 – La révision de liste électorale prévue du 18 au 24 juin prochain par la Commission Electorale Indépendante (CEI) est diversement interprétée par les acteurs politiques.

L’Union des Nouvelles Générations (UNG) membre de la plateforme de l’opposition ,Ensemble Pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) , si elle n’a appelle pas au boycott , rappelle toutefois, que depuis des années et notamment à l’occasion de ses conventions de Daloa et Divo, il appelle le régime de M. Ouattara à ouvrir un Dialogue Politique Inclusif (DPI) afin de discuter entre autres de la crédibilité et de la transparence des scrutins électoraux dans notre pays pour éviter les violences déplorées par le passé.

Le parti fondé par Stéphane Kipré , par la voix de son premier vice-président Paul Arnaud Bohui, insiste sur le fait que l’Organisation des Nations Unies par sa résolution 2062 du 26 juillet 2012 invitait le « Gouvernement ivoirien et tous les acteurs politiques de veiller à ce que les prochaines élections locales soient ouvertes, transparentes, libres et régulières et se déroulent dans le calme, et à ce qu’elles favorisent la représentativité politique et la réconciliation, en choisissant une date opportune, en assurant la sécurité et en procédant aux réformes électorales utiles » .

Par ailleurs, il revient sur la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, sur saisine de la société civile ivoirienne qui stipulait que : « modifier dans un délai de 12 mois à compter du 18 novembre 2016, la loi n°2014-335 du 18 juin 2014 relative à la Commission Électorale Indépendante pour la rendre conforme aux engagements internationaux du pays ». La Côte d’Ivoire qui avait fait appel de cette décision a été déboutée par ladite Cour.

« L’UNG constate en effet que le gouvernement ivoirien, en dépit de la résolution de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et de la protestation de la quasi-totalité des partis d’opposition sans omettre les dénonciations de la société civile ivoirienne s’entête à imposer à notre pays une Commission Électorale Indépendante illégitime et illégale », indique-t-il , avant de poursuivre: « L’UNG suspecte légitimement le régime de M. Ouattara, conscient de son échec et donc de son impopularité de vouloir honteusement spolier les Ivoiriens du droit qu’ils ont de choisir librement leurs dirigeants d’où son entêtement à imposer cetteCEI  illégitime et illégale. »

L’Union des Nouvelles Générations (UNG) insiste sur le fait que la mise à jour du fichier électoral est une obligation annuelle de l’État telle que précisée par l’article 6 du code électoral qui dispose que : « La liste électorale  est un document administratif sur le lequel sont inscrits l’ensemble des électeurs. Elle est permanente et publique. La liste électorale  est tenue à jour annuellement par la Commission chargée des élections, pour tenir compte des mutations intervenues dans le corps électoral. ». Par conséquent, d’autres opérations d’enrôlement se tiendront obligatoirement avant l’élection présidentielle de 2020.

« L’UNG à l’instar de toute l’opposition ivoirienne crédible réaffirme sa ferme volonté de participer à la présidentielle de 2020pour mettre un terme à la souffrance des Ivoiriens qui n’a que trop durée. Et c’est pourquoi, solidaire de Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) et de toute l’opposition ivoirienne, il entend consacrer toutes ses forces à faire aboutir la revendication liée à la réforme de la Commission Électorale Indépendante (CEI) afin de garantir au peuple de Côte d’Ivoire une élection qui ne serait pas entachée d’irrégularités. Conscient de sa responsabilité devant l’histoire et de ses engagements envers ses militants appelle tous les ivoiriens à la mobilisation afin de préserver ce droit inaliénable que détient chaque peuple de choisir ses dirigeants », a conclu l’UNG.

 

koaci.com

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