Le Professeur Alphonse Djédjé Mady a fait de vives critiques contre le RHDP qu’il qualifie d’ailleurs d’inconstitutionnel. Pour le vice-président du PDCI, les partis politiques composants cette majorité présidentielle devraient disparaître au profit de la nouvelle entité.

Le divorce entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) est totalement consommé. C’est le moins que l’on puisse dire eu égard aux démarches entreprises, chacun de son côté, par les responsables des alliés d’hier pour se mettre en pôle position pour la présidentielle de 2020. En tournée dans la commune de Koumassi, le 11 décembre dernier, le Professeur Alphonse Djédjé Mady s’est voulu très virulent contre la coalition qui soutient le Président Alassane Ouattara.

Pour l’ancien secrétaire général du parti septuagénaire, « le RHDP n’est pas constitutionnel », car selon lui, « il devrait s’installer un parti unifié, qui, en toute logique, suppose, quand il est créé, que les éléments qui en font partie disparaissent ». Ce n’est pourtant pas le cas pour l’instant, malgré la tenue de l’Assemblée générale constitutive du RHDP unifié, le 16 juillet dernier.

Notons cependant que le RHDP tiendra son congrès constitutif le 26 janvier 2019. A cet effet, le ministre Adama Bictogo, président du comité d’organisation de ce rassemblement, avait indiqué à juste titre qu’après ce congrès, tous les partis composant le RHDP allaient fondre dans le Parti unifié, même si l’UDPCI d’Albert Toikeusse Mabri fait entendre un son contraire.

Le président du Conseil régional du Haut-Sassandra avait à ses côtés l’ancien Maire PDCI de Koumassi, N’dohi Yapi Raymond, battu lors des élections municipales du 13 octobre dernier par Ibrahim Cissé Bacongo, le candidat du RHDP, ainsi que Koné Gorgé, membre du Comité des sages, Assoumou Béatrice épouse Sylla, représentant Véronique Aka, présidente de l’UFPDCI Rurale.

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