Entre autres causes qui favorisent des violences électorales, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire, Youssouf Bakayoko, pointe du doigt les mauvais perdants et les électeurs endoctrinés.
« Les partis politiques, après avoir fortement souhaité ka création des organes de gestion des élections, les soupçonnent lorsqu’ils perdent ou, à tout le moins, ne croient guère à leur indépendance. les populations endoctrinées par les propos de leurs dirigeants naviguent entre autres soutiens et critiques. Vous constaterez que ces critiques varient au gré des résultats recueillis par leurs auteurs lors des différents scrutins », a fustigé Youssouf Bakayoko.
le président de la CEI a tenu ce discours le vendredi 7 décembre 2018, lors de la cérémonie d’ouverture du 5e forum continental annuel des organes de gestion des élections, à l’hôtel Azalai de Marcory, autour du thème « vers des processus électoraux sans corruption : renforcer l’intégrité électorale en Afrique ».
Parlant de la corruption qui expose toute crédibilité des organes de gestion des élections, Youssouf Bakayoko a affirmé « qu’elle relève du comportement et de la responsabilité de chacun des membres des organes de gestion des élections, mais elle prospère sur les failles de nos législations et des règles de fonctionnement ».
Le président de la CEI a proposé des pistes de réflexion qui pourraient aider à résoudre le problème de la corruption et des élections violentes. Elles devraient concernées notamment « le respect des règles, le financement de la vie politique l’importance des experts dans les processus électoraux, etc. »
Auteur: César DJEDJE MEL
ivoirematin.com