Les 8èmes Jeux de la Francophonie, ont été officiellement ouverts, le vendredi 21 juillet 2017. Au-delà de cette belle cérémonie féérique, d’autres défis majeurs restent à relever.
Ce n’est pas encore la grande affluence, sur certains sites des 8èmes Jeux de la Francophonie. Après la belle cérémonie d’ouverture, le vendredi 21 juillet 2017, au Stade Houphouët Boigny, l’on s’attend à une grande mobilisation des Ivoiriens autour de cet événement. Mais pour l’instant, ils se font désirer. Un tour sur certains sites, ce samedi 22 juillet 2017, notamment au Palais de la Culture, nous a permis de faire le constat.
Nous avons visité plusieurs stands, en l’occurrence, les restaurants. Au restaurant « Chez Rogée », Mme Yao Rogée que nous avons interrogée a livré quelques impressions. « Par rapport aux autres événements, on ne sent pas bien l’organisation. Je dirais que c’est une mauvaise organisation. Les stands sont petits. Les clients sont habitués à payer ce qu’ils voient. Mais la cuisine se trouve à des kilomètres et les clients ne nous voient pas en train de faire la cuisine. Quand ils arrivent, ils pensent que les plats sont froids. Le poisson braisé, le poulet braisé, c’est sur place, mais les cuisines sont loin des lieux de réception. Notre cuisine est derrière, vers la lagune. Ce n’est pas bien. A mon avis, c’est une mauvaise organisation. Je sais qu’à l’unanimité, on n’est pas d’accord », indiqué Rogée avant d’ajouter que les clients se font rares : « On attend les clients ».
Puis de proposer quelques plats : « Chez nous, on fait beaucoup de choses. Et comme on a parlé de diversité pour les Jeux de la Francophonie, on a essayé de diversifier nos plats. On fait des plats européens. Mais comme la charité bien ordonnée commence par soi-même, nous avons mis aussi un accent sur les mets ivoiriens : le « gouagouassou », la sauce feuille, le « placali » accompagné de la sauce graine et le « copê » bien tendre.
Au restaurant « La Loraine » également, les clients se font désirer. « Nous sommes là depuis le mardi 18 juillet 2017. Jusque-là, ce n’est pas ça parce qu’il ya moins de clients. Nous avons préparé assez, comme vous le voyez vous-même. Nous avons beaucoup dépensé pour tout ça », a raconté Mlle Deza Mélissa, avant de nous proposer les différents mets : « Nous avons plusieurs mets. Nous avons l’attiéké accompagné du poulet braisé ou frit. Nous avons l’alloco accompagné du poisson et du poulet braisé ou frit également. Nous proposons de l’ « akoumê » aussi aux clients, l’ « akassa », l’ « abolo »…Nous avons différents types de jus : le bissap naturel, « gnamakoudji », jus de passion, jus d’ananas ».
Par ailleurs, selon plusieurs restauratrices rencontrées au Palais de la Culture, les stands sont restreints et coûtent excessivement chers. Il nous revient qu’un stand coûte 708 000 francs cfa.
Adolphe Angoua
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