04252024Headline:

Abobo /Phénomène des microbes trop c’est trop : populations crient SOS à l’État sinon /ce qu’elles feront !!!

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Phénomène des microbes à Abobo: Ce que les populations veulent faire si l’État ne réagit pas

Pour leur quiétude, les populations souhaitent la présence des forces de sécurité

Les populations d’Abobo ont subi une énième attaque des microbes, le jeudi 31 mars 2016. Et si elles ont progressivement repris leurs activités, les populations d’Abobo pensent qu’il est temps de mettre fin à ce phénomène.

Plusieurs solutions efficaces existent, selon elles, pour résoudre ce problème qui perdure. En effet, les habitants de la commune sont unanimes sur la nécessité d’une présence policière qui soit permanente et active. Une présence des forces de l’ordre qui, sans perturber la quiétude des populations pourrait, à les en croire, dissuader les microbes de poursuivre leurs actions, comme cela a été le cas en fin de semaine dernière.

« Depuis les opérations de rafle, la semaine passée, on a senti une grande amélioration de la sécurité dans la commune. Si cela pouvait continuer, je crois que nous serons heureux, ici », a déclaré Eric S., habitant du quartier Anador. Il a expliqué qu’avant les représailles qui ont suivi la mort de Pythagore, un chef des ”microbes”, le 29 mars 2016, les abords de la mairie étaient, dès la tombée de la nuit, assaillis par ces malfaiteurs.

Pour sa part, Modibo, chauffeur de taxi communal, estime qu’il faudrait « que les autorités se chargent de débarrasser les habitants d’Abobo et d’Abidjan de ces microbes ». Son point de vue est partagé par bien d’autres habitants de la commune dont Konan (nom d’emprunt), commerçant au grand marché.

Pour ce dernier, il est temps de mettre fin aux agissements de ces bandes qui endeuillent de nombreuses familles et freinent le bon déroulement des activités dans la commune. « Si les autorités en prennent la décision, les microbes peuvent très vite disparaître. Mais si elles ne le font pas, nous allons nous occuper nous-même de ces microbes comme ont commencé à le faire les habitants de la Plaque », s’est-il emporté.

Les adolescents et mineurs attaquant à l’arme blanche et aux gourdins, appelés ”microbes”, ont commis des exactions dès le mercredi 30 mars pour venger leur chef Pythagore qui avait été lynché à mort par les habitants du quartier Plaque 1, à Abobo.

Alassane SANOU

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