04192024Headline:

Adiaké/ « Les Forces spéciales ont collecté des dons issus de leurs primes » ce que Jeune Afrique a dit

Dans un article intitulé ‘‘ce que l’on sait de l’intervention des Forces spéciales lors de l’attentat de Grand-Bassam’’ en date du 13 mars dernier mis en ligne à 15 h 57, JeuneAfrique.com, version électronique de l’hebdomadaire panafricain révèle que les Forces spéciales ivoiriennes ont utilisé leurs primes pour faire des dons.

« Lors des mutineries des 6 et 7 février, l’image des forces spéciales a été ternie, même si ces dernières ont décidé de faire amende honorable, comme l’avait annoncé Jeune Afrique. Le 11 mars, ses membres ont ainsi organisé une « opération propreté » à l’hôpital général d’Adiaké et collecté des dons issus de leurs primes tant pour le centre hospitalier que pour la pouponnière de la ville. », révèle Jeune Afrique.

De quelles primes parle Jeune Afrique ? Le rapport entre les mutineries de cette même Force les 6 et 7 février dernier et les dites primes rappellent la revendication relative au paiement de 12 millions de francs CFA à chacun des 8.500 soldats de cette unité d’élite. Et ce, à l’instar des ex-rebelles qui ont manifesté les 5 et 6 janvier dernier à Bouaké. Le contentieux réside dans le fait que l’Etat ivoirien soutient n’avoir pas cédé à cette revendication. Six journalistes ivoiriens ont même été interpellés suite au traitement de ce dossier dans leurs colonnes. Du coup, cette révélation de Jeune Afrique semble confirmer ce que nombre d’Ivoiriens croient et que le gouvernement réfute.

Il n’empêche qu’à l’image des six journalistes interpellés, le bon sens aurait voulu que le régime d’Abidjan interpelle celui de Jeune Afrique pour l’entendre. A moins que là également, il existe un traitement de faveur, des interpellations à double vitesse. Car 4 jours après cette publication, la réaction du pouvoir d’Abidjan se fait toujours attendre.

 

 

What Next?

Recent Articles