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Affaire: D’importante révélations sur la libération des prisonniers politiques dont Simone Gbagbo, qu’à décidé Ouattara…

800 prisonniers de la crise postélectorale bébéficient depuis le lundi 06 Août d’une amnistie générale signée par le président de la République, Alassane Ouattara. Mais pour certaines mauvaises langues, le chef de l’Etat ne l’a pas fait de gaieté de cœur.

Le président Alassane Ouattara a-t-il été contraint de libérer les prisonniers politiques issus de la crise postélectorale de novembre 2010-avril 2011? Selon Médiapart, le «Président de tous les Ivoiriens» ne l’a pas fait en siflotant. En effet, commente le site d’informations, le chef de l’Etat est lâché de toutes parts depuis un moment par tous ses soutiens occidentaux comme nationaux. «Alassane Ouattara n’a pas fait ces quelques concessions délibérément. Il y a été contraint. Les ambassadeurs des pays de l’Union européenne, ses principaux partenaires, ont récemment laissé fuiter un rapport confidentiel dans lequel ils dressent un bilan catastrophique de sa présidence», évoque Médiapart.

Pour qui ce rapport accablant est un événement et le signe d’un incroyable retournement de situation. Surtout que, poursuit le journal, pendant sept ans, jamais les pays membres de l’UE n’ont émis la moindre critique publique sur la gouvernance d’Alassane Ouattara, bien que les maux dénoncés aujourd’hui aient existé dès ses débuts à la présidence – avec, en plus, d’innombrables violations des droits de l’homme. Pis, indique Médiapart, Alassane Ouattara a perdu ces derniers jours le soutien de son principal allié politique, le PDCI-RDA, qui a elevé récemment une vive protestation contre le pouvoir d’Abidjan le qualifiant même de ”totalitaire” après que le gouvernement a pris la décision de suspendre le maire PDCI-RDA du Plateau, Noël Akossi Bendjo.

«Alassane Ouattara n’a pas seulement perdu le soutien des Occidentaux et du nord ivoirien. Il est aussi, et c’est lié, lâché par son principal allié politique, l’ex-président Henri Konan Bédié, qui dirige le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA)», relève le site. A la faveur de la célébration du 58è anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire le 07 Août dernier, Kandia Camara, la secretaire générale du RDR, déclarait que c’est sans ”aucune pression” que le chef de l’Etat a pris la décision d’amnitier les 800 prisonniers politiques. Mais là n’est pas le plus important pour les Ivoiriens. Ce qui importe pour eux, c’est la joie pour les familles de retrouver leurs parents après 7 années de détention et la décrispation sociopolitique qui s’en suit dans le pays.

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