Ouattara et ses opposants ”unis”, Soro de plus en plus isolé
Soro encore visé
Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro n’en finit plus avec les révélations gênantes. Dernière en date, le rapport de l’Organisation des Nations Unies sur un stock d’armes que détiendrait le chef du parlement ivoirien. « Explosif/ Armement en Côte d’Ivoire: les graves révélations d’experts de l’ONU: ‘’les armes et munitions acquises par Soro estimées à 300 tonnes », peut-on lire à la Une de Soir Info. « “Le groupe (Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire) a enregistré l’acquisition d’importantes d’armes et de munitions, estimées à 300 tonnes, par les (Forces nouvelles) à la suite de la crise post-électorale», indique le rapport.”Guillaume Soro s’est personnellement occupé de l’acquisition du matériel.”Les stocks représentent environ 30 pour cent de l’arsenal total de la Côte d’Ivoire, selon le groupe d’experts », écrit le journal.
Cette situation à en croire Notre Voie met le pays en danger. « La Côte d’Ivoire en danger: Soro cache 300 tonnes d’armes », peut-on lire en manchette du quotidien. Le journal qui cite Reuters fait savoir que ces armes sont entre les mains de proches de l’ex-patron des Forces nouvelles. « Reuters a eu connaissance l’an dernier de la découverte par l’ONU d’une partie de l’arsenal, qui n’a pas été déclaré aux autorités gouvernementales et était détenu dans un camp militaire dans la ville de Korhogo par un ancien commandant des Forces Nouvelles. Les stocks d’autres armes ont été trouvés par l’ONU dans une ancienne école de formation militaire à Bouaké – capitale précédemment, des Forces nouvelles et dans les locaux à proximité de l’unité de protection de Soro dans la capitale commerciale Abidjan », révèle le quotidien.
De son côté, L’Inter livre la réaction du mis en cause face à ces nouvelles accusations. «Les enquêteurs sont des farceurs médiocres. Il ne reste plus qu’ils nous accusent d’avoir des armes de destruction massive », a commenté Guillaume Soro.
Révision constitutionnelle
Selon Fraternité Matin, tous les grands partis politiques de Côte d’Ivoire sont unanimes pour la révision de la Constitution ivoirienne. « Pdci-Rda, Rdr, Fpi, Lider, Mfa, udpci… Tous d’accord ! » Le journal écrit : « Après la riposte apportée aux terroristes suite à l’attentat de Grand Bassam, s’il y a un sujet qui fait l’unanimité au niveau de la classe politique ivoirienne et des associations de la société civile, c’est bien la révision de la constitution ivoirienne. Tous s’accordent à dire qu’il l’adapter aux nouvelles réalités. Pdci-Rda, Rdr, Fpi, Udpci, Lider, Mfa, Urd, Pit… Aucun parti ne voit d’un mauvais œil une réécriture de la constitution. »
Et Le Patriote de consacrer sa Une aux propos de l’opposant Affi N’guessan du FPI. « Révision de la Constitution / Affi N’guessan : ”Je suis d’accord avec Ouattara ». Il l’a fait savoir lors d’un panel initié par l’Association pour l’éducation à la citoyenneté, la promotion et la défense des droits humains. «La révision est une étape qui est perçue par tous les Ivoiriens comme une nécessité de retrouver une vie démocratique, de consolider la cohésion nationale, d’organiser le développement du pays de façon équilibrée». Dans l’article, nulle part le Affi N’guessan n’a prononcé la phrase qui fait le titre à la Une du journal.
Affaire Gbagbo
«Complot international contre Gbagbo/ Enfin, l’ambassadeur de France passe aux aveux. ”c’est nous qui avons envoyé Youssouf Bakayoko au Golf”», lit-on à la Une de Le Quotidien d’Abidjan. «Jean Marc Simon, l’ex-ambassadeur de France en Côte d’Ivoire passe enfin aux aveux. Il tente maladroitement de justifier les raisons du complot international contre le président Gbagbo», écrit le journal. Selon le diplomate, le président de la Cei qui devait proclamer les résultats provisoires de l’élection de 2010, résultats qui sont conformes à l’en croire avec ceux de l’Onu, était menacé. Donc il fallait trouver un endroit pour lui permettre de le faire. «C’est donc nous qui avons envoyé Youssouf Bakayoko au Golf», affirme Jean Marc Simon.
Pour sa part, Le Temps écrit au sujet du procès de Laurent Gbagbo à La Haye «Poutine en colère contre la CPI». Un diplomate européen a dit que «les preuves de l’Accusation contre Gbagbo sont minces. Cela fait le jeu de Poutine qui ne prend plus les occidentaux au sérieux», rapporte le journal.
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