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Afrique, Nigéria: Le virus de la fièvre de Lassa fait ravage

Dans un communiqué publié ce mercredi, l’OMS alerte sur une recrudescence de la fièvre de Lassa au Nigeria. Le virus a tué 72 personnes et infecté 317 patients dans le pays depuis le début 2018. Un chiffre qui dépasse déjà celui du nombre total de cas sur l’ensemble de l’année 2017. L’organisation tente d’augmenter les chances de survie des malades en améliorant le diagnostic.

72 personnes seraient mortes des suites de la fièvre hémorragique de Lassa au Nigeria depuis le début de l’année, a indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) mercredi 28 février. Dix-huit États du pays compteraient des victimes du virus.

Au total, 317 cas auraient par ailleurs été confirmés en deux mois, dont une grande majorité dans l’État d’Edo, au sud du Nigeria.

Déjà plus qu’en 2017

Ce chiffre concernant les deux premiers mois de l’année est tiré des données fournies par le Centre national de contrôle des épidémies. Il « dépasse déjà le nombre total de cas confirmés pendant toute l’année 2017 », indique le communiqué de l’OMS.

L’organisme entend désormais « détecter rapidement les cas d’infection dans les communautés et […] les référer à des structures spécialisées ». Une telle action « augmente les chances de survie des patients », précise en effet le rapport.

La même famille qu’Ebola

Transmis par les excrétions de rongeurs ou par le sang, les urines, les selles ou autres liquides biologiques d’une personne malade, le virus est de la même famille que celui de Marburg ou d’Ebola. La fièvre de Lassa est appelée ainsi car elle a été détectée pour la première fois en 1969 dans la ville du Nigeria portant ce nom.

 L’infection est asymptomatique chez 80 % des patients mais peut entraîner de graves lésions chez les autres malades. Elle est endémique du Nigeria, de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone.

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