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Après 4 ans passés à la CPI, Après les passages des differends temoins à charge /Voici le message fort de Blé Goudé aux ivoiriens

Charles Bé Goudé tire les leçons de ses quatre années passées à la Cour Pénale Internationale (CPI) à travers un communiqué transmis via internet.

Pour l’ex ministre de Laurent Gbagbo, ce n’est pas forcement leur force qui fait gagner un combat mais, c’est plutôt leur capacité et habileté à utiliser la force de l’adversaire.

« Cela fait bientôt quatre ans que je suis assis ici, dans le box des accusés, auprès du Président Laurent Gbagbo. Quatre bonnes années au cours desquelles je regarde et je vois ; j’écoute et j’entends, et j’apprends des choses sur mon pays. Je découvre surtout dans toutes leurs facettes des personnalités tant civiles que militaires qui à un moment donné de la jeune histoire de mon pays ont occupé de hautes fonctions au sommet de l’état et qui, de ce fait, avaient eu en charge la vie de millions de mes concitoyens. Aujourd’hui, les circonstances de la vie et le chemin du destin m’ont conduit à ce carrefour où s’entrechoquent les faits et les événements qui participent à écrire l’histoire de mon pays et à en modifier la trajectoire », a-t-il indiqué.

Poursuivant l’ex leader de la galaxie patriotique, fait savoir qu’il ne sert à rien de maudire le miroir et le rétroviseur.

« Le miroir n’est ni beau ni laid, il n’est ni gentil ni méchant. Quand le miroir nous renvoie notre image et que cette image ne nous plait pas, nous nous mettons en colère contre le miroir. Il vous arrive souvent même de vouloir casser le miroir. Et pourtant, le pauvre miroir n’a rien fait. Il n’a fait que nous renvoyer ce que nous lui avons présenté, sans rien y ajouter, sans rien y enlever. Son cousin, le rétroviseur de l’histoire lui, il nous renvoie tous nos faits, nos gestes et nos paroles qu’il a pris le temps et les soins de garder pour nous en cas d’oubli. Inutile donc de maudire le miroir et le rétroviseur ; ils ne font que nous renvoyer ce que nous sommes. Si nous n’en sommes pas fiers, alors il ne nous reste plus qu’une seule chose à faire : changer ce qui est mauvais en nous », a conclu Blé Goudé.

Donatien Kautcha, Abidjan

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