La rencontre a été l’occasion pour le Président Youssouf Bakayoko de décliner aux cinq autres membres du bureau, les vice-présidents Sourou Koné, Gervais Coulibaly, Auguste Sévérin Miremont et les membres André Zano Gogognon ainsi que Me Victoire Alley Amlan, le calendrier des travaux.

« Nous aurons beaucoup à faire. D’abord, nous devons établir notre programme de travail. Nous devons voir dans quelle mesure, on peut rapidement procéder à l’ajustement du cadre organisationnel et réglementaire de notre Institution » a introduit M. Bakayoko.

Ensuite, a-t-il poursuivi, « il faut passer à l’ajustement juridique devant régir les futurs scrutins, la révision de la liste électorale avec l’inclusion de tous les ayants droits qui n’y figurent pas » et prendre en considération « ceux dont la situation n’avaient pas été claire en 2010 ».

La Cei devra, selon Youssouf Bakayoko, se pencher sur la mise en place d’un dispositif inclusif de ‘’prévention des conflits” qui pourraient survenir lors des prochaines élections.

Par ailleurs, le président Bakayoko a invité tous « les acteurs politiques de notre pays à œuvrer de concert avec la Commission Electorale Indépendante, à l’appuyer, à la soutenir » pour arriver à des « élections apaisées », assurant que «la Cei s’emploiera à organiser ces futures élections selon les standards internationaux ».

La mise en place du bureau de la Cei a été marquée, vendredi, par la suspension des travaux des représentants du Front populaire ivoirien (FPI) et de ses alliés, du Mouvement des forces d’avenir (MFA), de la société civile et de l’Eglise catholique, dénonçant un déficit de « consensus ». Le gouvernement dit avoir pris « bonne note » et « poursuivra les discussions ».

  HS/ls/APA