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Bénin/Situation socio-politique: le Mbdh dénonce la poursuite de la restriction des libertés de l’ancien chef d’Etat

Le Mouvement Béninois pour la Défense des Droits Humains (Mbdh) s’est réuni pour apprécier le climat sociopolitique béninois. En filigrane, la situation de l’ancien président de la République, Boni Yayi. Le mouvement dénonce la poursuite de la restriction des libertés de l’ancien chef d’Etat.
Plusieurs sujets sont abordés par le mouvement dans un communiqué de presse portant la signature de son président Nathanaël Kitti. Le Mbdh s’insurge contre la poursuite et la détention provisoire de certains Béninois interpellés dans le cadre des événements électoraux. Il a aussi fait mention de l’interdiction faite par le ministre de la justice aux autorités judiciaires, de remettre les dépouilles mortelles des victimes des manifestations des 1er et 2 Mai 2019 à Cotonou et le silence de la Cour Constitutionnelle face aux violations graves des droits humains.

Le cas le plus préoccupant pour Nathanaël Kitti et son mouvement est celui de Boni Yayi. L’ancien président de la République est depuis le 1er mai 2019 incapable de se mouvoir. Les autorités béninoises ont fait entendre que c’est pour assurer la sécurité des personnes et des biens dans ce quartier que des mesures sécuritaires ont été prises. Mais le mouvement pense que « c’est une restriction à la liberté de Boni Yayi. » Se fondant sur l’article 8 de la constitution, le Mbdh rappelle à qui de droit que « la personne humaine est sacrée et inviolable. L’Etat à l’obligation absolue de la respecter et de la protéger… ». Par conséquent, il demande au gouvernement de lever l’état de siège du domicile de Boni Yayi encore que la constitution en vigueur stipule que « le domicile est inviolable ».

La tournure que prend la procédure judiciaire à l’encontre des personnes interpellées dans le cadre des événements du 1er et 2 mai inquiète le mouvement béninois des droits de l’homme. Pour lui, « les victimes risquent d’être transformés en coupables ». C’est pour éviter que cela n’arrive que le mouvement invite les juges en charge du dossier à se conformer aux dispositions constitutionnelles.

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