04192024Headline:

Burkina /Présumées écoutes téléphoniques entre Soro et Bassolé : Nouveaux rebondissements

Soro Bassolé

Djibril Bassolé, le général Burkinabè incriminé dans l’affaire des écoutes téléphoniques avec Guillaume Soro a livré ce jeudi sa part de vérité.

Seulement quelques jours après le refus de sa demande en liberté provisoire, le général Djibril Bassolé a livré ce jeudi 18 août sa part de vérité sur l’affaire des écoutes téléphoniques. Cette contribution livrée sur sa page Facebook, le général Djibril Bassolé dit l’avoir faite dans le seul but de faire éclater la vérité. « Puisque la justice militaire ne fait pas son travail pour faire émerger la vérité, voici ma contribution », a-t-il écrit.

À l’en croire, cette affaire s’apparente à un grossier montage fait dans le but de le salir. « Le montage grossier qui est présenté comme des écoutes entre Guillaume Soro et moi-même avait été présenté à certains de mes proches avant sa divulgation sur internet », a-t-il précisé.

Poursuivant, Djibril Bassolé a estimé que c’est une manœuvre d’intimidation ayant pour but de convaincre ses proches de témoigner contre lui. Puis d’ajouter qu’aucun de ses proches n’a accepté la proposition.

Pour Djibril Bassolé, quelques jours avant la divulgation de l’enregistrement, un ministre de la transition l’avait fait écouter à des journalistes français. « Quelques jours avant la diffusion de l’enregistrement par Théophile Kouamouo, un ministre très en vue de la transition le faisait écouter sur son téléphone portable aux journalistes français lors du forum paix et sécurité de Dakar », souligne-t-il.

Et Djibril Bassolé d’ajouter que loin d’être une pièce à conviction, cela s’apparente plutôt à une pièce à décharge pour le faire couler. « Pourquoi cette soi-disant pièce à conviction majeure apparaît plus d’un mois après mon arrestation sur internet sans être entre les mains de la justice? Croyez-vous que s’il s’agissait de réelles écoutes judiciaires, la transition aurait procédé ainsi? Sans compter que la justice n’a pas le support original et refuse de le communiquer à mes avocats. Sans compter l’expertise versée au dossier qui atteste qu’il s’agit d’un montage », s’est-il interrogé. « Il est temps que cette mascarade cesse », a-t-il tranché.

 

Philip KLA

 linfodrome.com

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