Une nouvelle audience de quatre jours s’ouvre, dès ce lundi 19 novembre, à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye. L’honneur échoit donc aux avocats de Charles Blé Goudé de tenter de démonter les accusations du procureur contre leur client.
A la suite de l’équipe de défense de l’ancien président Laurent Gbagbo, il revient désormais à celle de Charles Blé Goudé de faire valoir les arguments nécessaires pour blanchir leur client de la description de « chef des milices pro-Gbagbo » qui lui a été collée par la procureure Fatou Bensouda et son équipe. Me Alexander Knoops avait donné le ton, le mercredi dernier, en indiquant d’entrée que « les allégations de l’accusation sont basées sur des ouï-dire anonymes ».

C’est donc sur cette lancée que vont assurément poursuivre Me Claver N’Dri, Me Seri Zokou, Me Serge Gbougnon et toute l’équipe des avocats de l’ancien leader de la galaxie patriotique, qui est d’ailleurs présenté par ses partisans comme un « homme de paix ». En témoigne les différentes caravanes de la paix qu’il avait organisées pour tenter de rapprocher les belligérants d’alors.

Aussi, pour les audiences du 19, 20, 21 et 22 novembre, les avocats de Charles Blé Goudé se succéderont à la barre pour, non seulement apporter la contradiction aux accusations portées contre leur client, mais aussi et surtout rétablir la « réalité des faits » avec des preuves tangibles et irréfutables.

Sauf changement de dernière minute, le ministre de la Jeunesse du dernier gouvernement de Laurent Gbagbo prendra la parole à la suite de ses avocats pour appuyer sa défense.

Refusant d’être « jeté dans la poubelle de l’histoire », le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) avait indiqué que dans son parcours politique, « aucune goutte de sang ne crie contre lui »? contrairement à ce que soutiennent ses adversaires qui lui attribuent les atrocités commises lors de la crise postélectorale.

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