Le Procureur de la République, Adou Richard Christophe s’est prononcé ce jour, au cours d’une rencontre avec la presse sur l’affaire de découverte de cache d’armes de Bouaké.
Il a affirmé que les enquêtes se poursuivent et quinze auditions concernant sept personnes ont eu lieu à ce jour y compris le présumé suspect en précisant au passage que le rôle du Procureur n’est pas d’arrêter des personnes.

«La détention et l’entreposage d’armes de guerre étant punis de peine allant de dix à vingt ans d’emprisonnement, à ce jour dans le cadre de ces enquêtes, les auditions de Monsieur Koné Karamaté Souleymane, et de nombreuses personnes dont des officiers supérieurs des Forces armées de Côte d’Ivoire, FACI ont eu lieu. En tout état de cause nous attendons offrir toutes les garanties du succès à l’enquête en cours, » a-t-il expliqué.

«Les auditions débutées se poursuivent. Face à l’impatience de certains citoyens ivoiriens, il est utile de préciser que le rôle du Procureur de la république ici est de poser les actes nécessaires à la manifestation de la vérité et non de procéder seulement à des arrestations, » a déclaré le Procureur de la République.

Dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 mai 2017, après un bien étrange pillage durant une mutinerie, seul survenu à Bouaké Search Bouaké à cette période, un groupe de militaires de la ville a ensuite découvert dans l’ancienne piscine d’une villa sise au quartier Beaufort appartenant Koné Karamaté Souleymane alias Soul to Soul, responsable de Protocole du Président de l’Assemblée nationale, un lot de caisse d’arme.

L’affaire avait alors levé un vent de polémique sur un éventuel “montage” visant à atteindre Guillaume Soro avec ensuite, un édito enflammé contre ce dernier sur ce sujet dans Jeune Afrique qui n’avait pas servi à faire baisser le degré de suspicion d’un éventuel coup monté dans le cadre de la bataille pour 2020.

Wassimagnon, Abidjan

Koaci