Le grappin a été enfin mis sur le présumé cerveau des attaques meurtrières contre les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire à Yopougon et Tabou Rechercher Tabou entre 2011 et 2013.Il s’agit de Théophile Zohouri, alias « « Commando Benguy’s ».
Il a été arrêté à Tabou Rechercher Tabou au sud-ouest du pays dans la nuit du dimanche au lundi dernier, par les forces de l’ordre de la localité, au moment où lui et ses éléments s’apprêtaient à lancer de nouvelles attaques a partir de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Liberia.
Ce dernier qui s’était exilé en France à Strasbourg après la crise post-electorale, est revenu au pays lorsqu’il il a constaté que la mission confiée à ses éléments ne se déroulait pas comme il le voulait.
«J’ai quitté la France afin de venir suivre moi -même les opérations sur le terrain. Ils prenaient l’argent mais ne menaient pas les attaques. J’ai donc décidé de les payer seulement après les attaques », a –t- il indiqué dans un élément vidéo présenté aux medias.
Il a soutenu avoir cordonné ses actions dans le but de créer la chienlit dans le pays et se venger après les évènements de la crise post-electorale de 2011.
Il a avoué s’être rendu au Ghana parce qu’il avait appris qu’une attaque était en préparation depuis Accra contre le pouvoir en place, mais une fois là-bas il n’a pas été associé à la prétendue attaque par les présumés assaillants.
Il a révèle toujours dans l’élément audio-visuel avoir sollicité des exilés politiques dont, Assoa Adou, Don Mello, Sécré Richard et Damana Pickass afin de leur proposer ses services, mais ces derniers lui ont opposé un refus catégorique.
« J’ai contacté des hommes politiques tels qu’Assoa Adou, Don Mello, Sécré Richard et Damana Pickass afin de leur proposer ses services. Mais Ces derniers ont refusé, car ils m’ont dit que pour ce genre d’actions, il faut des officiers à la tête », a révélé ce dernier.
Théophile Zohouri et quatre de ses éléments qui ont pour noms, Patrice Aristide Ahoua, Romain Tchepé, Blaise Ta Bi Ta, Armel Doh, Aka Jacques Blé, répondront de leurs actes devant la justice pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
Donatien Kautcha, Abidjan
koaci.com