Enlevé avec plusieurs proches, le mercredi 21 octobre 2020, par des hommes armés, le président du Congrès ivoirien pour le développement et la paix (CIDP), Babily Dembélé, est à ce jour introuvable alors que ses compagnons d’infortune sont détenus à la Direction de la surveillance du territoire (DST).
Où se trouve le président du Congrès ivoirien pour le développement et la paix (CIDP), Babily Dembélé ? Un malheur lui est-il arrivé, depuis le mercredi 21 octobre 2020, jour de son enlèvement avec une dizaine de ses proches, au siège de son parti, à la CIAD, à M’pouto, dans la commune de Cocody ? Même si sa famille ne veut pas penser au pire, elle s’inquiète au fil du temps. En effet, si ses compagnons d’infortune ont été retrouvés, selon l’un de ses fils, à la direction de la surveillance du territoire (DST), Babily Dembélé est, à la date du vendredi 23 octobre 2020, introuvable.
« Tous ceux qui étaient avec lui, se retrouvent en ce moment à la Direction de la surveillance du territoire (DST). Lui-même a été conduit vers une destination inconnue. Aucune information le concernant encore moins sa destination n’est disponible », nous rapporte une source proche de la famille.
Concernant ses proches qui sont détenus à la DST, la raison de leur présence en ce lieu, nous dit-on, reste inconnue. « Pour l’instant, les raisons de leur détention à la DST sont inconnues. Ils n’ont pas été entendus, ils ne savent rien du tout ».
Notre source nous apprend qu’ils sont une dizaine à la DST. « Le fils de Gnahoré Dépié Emile qui est son garde du corps, Konan Florent, membre de son cabinet politique, son fils Dembélé Aboubacar, informaticien à la CIAD, Gba (travailleur à la CIAD), son neveu, un ancien militaire qui travaille dans une société de gardiennage qui était venu le voir avec un ami, Sekou, le responsable financier de la CIAD, Ouattara Yssouf, son vice-président (un ex-démobilisé) et un ou deux vigiles dont je n’ai pas le nom sont à la DST », rapporte notre source.
Préoccupé par la situation de Babily Dembélé et de ses proches enlevés, le secrétaire général du CIDP, Théophile Sahiri, a envoyé des courriers un peu partout, dans les institutions des droits de l’homme et certaines ambassades.