C’est le calme plat chez Lider ce jeudi 23 juillet. Au lendemain de l’installation de la CNC le 15 mai, ce jeune parti politique dirigé par l’ancien lieutenant de Laurent Gbagbo, ex président de l’Assemblée nationale durant 10 années, débordait d’énergie sur la toile au nom de la Coalition Nationale pour le Changement. Lider semblait tout contrôler à la CNC.

Et puis couac !

Mais le trop plein d’énergie, qui poussait certaines têtes fortes de Lider à se comporter comme l’organe de décision de la CNC va progressivement diminuer en intensité. L’opinion apprenait ainsi que le Professeur Koulibaly se faisait régulièrement recadrer par ses paires de la Conférence des Présidents [CPC] sur l’activisme contre-productif et arrogant sur les bords de certains de ses lieutenants, dont particulièrement sa «seconde épouse» madame Nathalie Yamb, la Camerounaise-Suissesse, officiellement sa conseillère exécutive.

Banny

Depuis hier mercredi 22 juillet, et la désignation de l’ex Gouverneur de la Bceao et ancien Premier Ministre de Côte-d’Ivoire par ses paires pour diriger la CNC, déboussolés, «les chiens de guerre» de Koulibaly ont subitement perdu de leurs verbes. C’est comme si subitement Lider avait cessé d’être membre de la CNC, aucun mot sur le nouvel organigramme de la plateforme d’opposition… L’on apprend même par des «insiders» que Koulibaly menaçant de démissionner de la CNC, a refusé d’occuper une quelconque fonction au sein du nouvel organigramme.

Espérons pour M. Koulibaly qu’il ne commettra pas une seconde erreur, qui consistera à se retirer de la CNC, comme il l’avait fait au lendemain de la chute du régime Gbagbo, en claquant la porte du Front Populaire Ivoirien au plus fort de l’après 11 avril 2011. Pour beaucoup d’observateurs un tel geste signifierait la mort politique du théoricien en Macro-Economie.

Par Sylvie Kouamé avec GDA | Connectionivoirienne