11292023Headline:

Côte d’Ivoire /Bataille de succession à Ouattara: le president a fait dejà son choix. ce qu’il faut retenir..

Bataille de succession à Ouattara: Ouattara a fait son choix. Il préfère Hamed Bakayoko à Soro Guillaume

Le premier constat à faire, c’est que le nouveau gouvernement de Ouattara donne raison à Gnamien Konan qui dénonce le tribalisme extrême du régime Ouattara depuis son arrivée au pouvoir. En effet, dans une interview à des journalistes, l’ex-ministre de Ouattara déclarait:

«On dirait que c’est une zone géographique seulement aujourd’hui qui a été à l’école dans ce pays. Ils sont les seuls à réussir aux concours».

A la place de “Ils sont les seuls à réussir aux concours” on pourrait mettre “Ils sont les seuls à être ministrable. Car cette fois, Ouattara n’a pas fait dans la dentelle. Sur 32 ministres, 18 sont du Nord.

Deuxième constat, Ouattara a reconduit les même en chassant les pro-Soro de l’exécutif de son pouvoir.

On ne doit pas se hasarder à affirmer que tous les rébelles ont quitté l’exécutif du régime Ouattara. Car qui connaît l’histoire de cette rebellion, sait également qu’elle avait une branche armée doublée d’une branche politique composée du MPCI, PDCI, RDR et de L’UDPCI.

Les évènements récents nous rappellent en effet, que ces deux groupes ont travaillé la main dans la main depuis septembre 2002 jusqu’en 2011 où ils sont parvenus au pouvoir d’état avec l’aide de la France et de l’ONU. C’est pour solder cette collaboration étroite que des éléments de la branche armée ont manifesté bruyamment la semaine dernière pour reclamer ce qui leur était dû depuis 2002.

Ce qu’il faut cependant remarquer c’est que tous les minitres qui avaient une quelconque relation avec le MPCI et sa branche armée (de Affoussa Bamba Lamine, la fille de Bamba Moriféré à Louis Dacoury-Tabley, en passant par Dosso Moussa) ont tous été virés par Ouattara. Ce qui veut dire clairement que Ouattara (Hamed Bokayoko, pour contenter certains) a totalement éloigné le camp Soro de l’exécutif où toutes les décisions quotidiennes, y compris celles qui mettrons les ex-rébbeles sous l’éteignoir, sont prises.
On me dira que Soro y a toujours Alain donwahi. Ce qu’il faut savoir c’est Alain donwahi a été appelé par Ouattara justement parce qu’il connaît que tous ceux qui sont autour de Ouattara comment le camp Soro fonctionne. Il a d’ailleurs déjà géré le dossier de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) pour le compte de Soro Guillaume lorsque ce dernier était premier ministre. Il est donc mieux placé pour ”maîtriser” Soro et ses hommes dans le cadre d’un affrontement armée.

Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, les véritable dauphins constitutionnels de Ouattara

Selon les clauses de la nouvelle connstituion de Ouattara, le président de l’Assemblée Nationale ne figure plus sur la liste des présidentiables si Ouattara démissionnait de son poste actuel. En effet, selon les disposition de l’article 180 si Ouattara et Duncan sont empêchés pour quelques raisons que ce soit d’assumer la function de president de la république, ces fonctions sont exercées par le gouvernement dans l’ordre protocolaire. Amadou Gon Coulibaly vient d’être nommé 1er ministre de Ouattara. Dans son gouvernement il ya un seul minister d’état en la personne de Hamed Bakayoko. Ce qui revient à dire que dans le cas d’une vacance de pouvoir, les personnalités les mieux placée pour être président de la république sont Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko.

ARTICLE 180 DE LA CONSTITUTION Bataille de succession à Ouattara: Ouattara a fait son choix. Il préfère Hamed Bakayoko à Soro Guillaume

Vu l’âges avancé de Duncan, il est fort probable que lui aussi se mette en congé en même temps que Ouattara si ce dernier décidait de partir avant 2020. Dans ce cas, le chemin est ouvert pour Gon, comme le precise la constitution. Gon, président de la république, pourrait nommer Hamed Bakayoko comme son vice-président. Selon les nouvelles venant du palais, la santé de Gon laisse à desirer, ce qui renforce la position de Hamed Bakayoko dans cette situation.

Les possibilités sont nombreuses. Et à moins que la guerre des héritiers n’éxplose le vase, Soro n’a aucune chance de devenir présidentiable pour le compte du RHDP. N’oublions pas que Ouattara machiaveliquement mis tout en oeuvre pour écarter tous les adversaires potentiels du PDCI dans ce jeu de chaises.

Tanoh

eburnienews.

What Next?

Related Articles