On dira que c’est le vent d’une totale décrispation qui souffle au sommet du Rdr. Tout va bien, sinon pour le mieux, entre Guillaume Soro et le président Ouattara. Et les signes de ce retour à la bonne ambiance ne se comptent plus. Notamment avec cette nouvelle plus que jamais réjouissante pour le camp du président de l’Assemblée nationale qu’est la libération annoncée de Kamaraté Souleymane Koné, dit ‘’Soul To Soul’’.

Incarcéré depuis le 9 octobre 2017 suite aux enquêtes diligentées dans l’affaire de la découverte d’arme pendant la mutinerie dans l’une de ses résidences à Bouaké, Soul to Soul sort de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, ce mardi 2 avril 2018. La nouvelle émane de proche du chef du Parlement ivoirien qui, selon des indiscrétions, a échangé sur la question, cette semaine, loin de tout micro et camera, avec le président de la République, Alassane Ouattara. Les assurances données par le chef de l’Etat comptent pour l’acte triomphal que Guillaume Soro a posé, le jeudi dernier, en prenant part, pour la première fois, à une réunion du Bureau politique du Rdr, réuni à son siège à Cocody Rue Lepic.

Le chef du Parlement ivoirien, accueilli chaleureusement ce jour, a ravi la vedette aux côtés du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et de Mme Henriette Dagri Diabaté, présidente du Rdr.

Bien avant, Guillaume Soro, faut-il le rappeler, avait eu un tête-à-tête avec l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, en marge du Africa Ceo Forum, qui s’est tenu en début de semaine à Abidjan. Le président Obasanjo avait déjà réussi à rapprocher le chef du Parlement ivoirien avec le président Ouattara, dans ses moments de froid avec le chef de l’Etat en 2017. Sans doute, l’homme à qui Guillaume Soro s’est confié, aura réussi le coup du double en convaincant à nouveau le chef de l’Exécutif ivoirien à accéder à la requête de son poulain.

Ainsi, Soul to Soul recouvrira-t-il sa liberté, le jour même de la rentrée solennelle de l’Assemblée nationale. Occasion que Guillaume Soro voudrait saisir pour lancer un message fort à l’anniversaire de son discours du 3 avril 2017.

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