04162024Headline:

Côte-d’Ivoire :Ça chauffe sur Bédié et Ouattara, Gbagbo reçoit un appui

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Procès de Gbagbo à la CPI

En attendant le procès de Laurent Gbagbo à la Cour Pénale Internationale (CPI), des voix de colère se lèvent. « Procès de Gbagbo / Coup de tonnerre à Paris : des journalistes français enflamment la CPI », barre à la Une Le Temps. Il s’agit de Jean Jacques Louarn de RFI qui dit « ça met mal à l’aise que la justice internationale prenne en main ce dossier-là de cette façon-là. Sachant qu’il est le seul président africain a être jugé. On ne pourra jamais dire aux Ivoiriens qui accusent la CPI d’être injustice que cette CPI est équitable. Parce que la justice internationale est une justice éminemment politique. Georges Bush n’est pas à la CPI. Qu’est ce qu’on fait pour attraper Oumar El Béchir ? On a vraiment l’impression, excusez-moi l’expression, qu’on a un poisson facile (Gbagbo) ».

Quant à Jean Baptiste Placca, il affirme que « la première erreur, c’est d’avoir envoyé Laurent Gbagbo à la CPI. Je pense que c’était une façon de se débarrasser d’un colis gênant. Mais ce qui est plus ennuyant, c’est qu’on a le sentiment que la CPI vole au secours des dirigeants qu’on veut ménager ». Quant à Nadir Djennad, elle fait remarquer, par rapport à la présidentielle 2015 sans le FPI, que « ce procès de Gbagbo ne pourra pas permettre de rétablir les choses ». Ils étaient tous sur le plateau de TV5, le 20 septembre.

Pour sa part, William Pace, président de la Coalition pour la CPI attaque le Conseil de sécurité de l’ONU. Se prononçant sur la désignation prochaine des nouveaux juges de la CPI, il affirme que « les juges ainsi que le procureur sont indépendants du Conseil de sécurité…Le conseil de sécurité et en particulier son véto ou ses membres permanents sont extrêmement sélectifs et hypocrites lorsqu’il s’agit de déferrer des situations », rapporte Révélation qui barre à la Une « Un juriste américain révèle : les juges de la CPI sont corrompus ». A Gagnoa, ville natale de Laurent Gbagbo, l’atmosphère est lourde. Un cadre du PDCI, à savoir Djédjé Bagnon, relève que « la détention de Gbagbo pèse sur Gagnoa », titre en première page Notre Voie. Il explique que « nulle part au monde, on ne peut pas avoir son frère, son fils, son cousin en prison, et dire que ça va. Donc Gagnoa ressent que son fils est à la Haye et ça pèse sur la région. C’est tout à fait normal », a-t-il fait savoir.

Remous au PDCI

Ça grogne contre Bédié, après son soutien à la candidature de Ouattara et son appel aux autres partis dans ce sens. « Réunie en Ag extraordinaire / la coalition des militants du PDCI décide : le siège du parti interdit à Guikahué et au secrétariat », lit-on à la Une de Soir Info. En effet, réunie en Assemblée générale, la coalition des militants du PDCI-RDA pour la sauvegarde du PDCI-RDA a livré que le secrétariat exécutif a outrepassé la mission qui lui a été confiée. Pour cela, la coalition déclare que les membres dudit secrétariat sont interdit d’entrer au siège du parti. Ils ont appelé à une convention politique immédiate pour trancher sur la candidature du PDCI à la présidentielle de 2015. Le journal livre également que « Anaky en colère », déclare que « l’appel de Daoukro n’engage en rien le MFA ».

Dans un message, il dit à ses militants « camarade militant, ton parti, le MFA, est autonome et ne peut se laisser dicter une ligne de conduite sur un sujet aussi important qu’une présidentielle par le leader d’un autre parti. Surtout que la direction du MFA n’a ni été informée, ni consultée… », fait savoir Nord-Sud Quotidien. Mais le journal estime que c’est une grogne de trop, alors que Anaky lui-même a convoqué les instances de son parti pour se prononcer sur la candidature unique de Ouattara. Cependant, le Dg des Impôts, Abinan Pascal, cadre du PDCI et président d’un mouvement de soutien à Ouattara, affirme que « le président Bédié parle en connaissance de cause. Le RHDP est coupable de la gestion du pouvoir…Bédié ne va pas revenir sur sa décision ».

Quant à Lg Infos, il livre à la Une, « des cadres du PDCI se révoltent : ” Bédié nous a servis du kédjénou politique ». C’est dans une déclaration signée de Langui Konan Roger, maître de conférences à, l’université Félix Houphouet Boigny.. Il parle « de la ”hyènisation” du PDCI-RDA ». Selon lui, son parti, avec à la tête Bédié, est comme l’hyène. « L’hyène ne combat presque jamais directement. Moins sûre de sa force, elle racole et vit de fiente de carrosse. Mais le profit seul la rend active et vigoureuse… »

Situation au FPI

Au sujet de la situation sociopolitique nationale, « Koua Justin dit des vérités crues », titre L’inter. « Je ne crois pas qu’aimer Affi, respecter Affi, soit synonyme de lui exposer des plans et des stratégies susceptibles de créer des clans dans le FPI ».

Le Patriote lui révèle que « depuis le Ghana et malgré les appels au retour, les exilés pro-Gbagbo préparent un coup ». Il écrit que « pour ces compagnons de lutte de Laurent Gbagbo, renverser le pouvoir Ouattara est devenue une obsession au point que les conseils les plus sages et avisés n’ont plus d’impact sur eux. C’est le cas de Koné Katinan, Assoa Adou…» Le quotidien légende la photo d’Assoa Adou par cette phrase : « Assoa Adou et plusieurs cadres du FPI en exil au Ghana n’ont pas encore baissé les bras dans leur volonté de renverser le régime d’Abidjan ».

Par rapport à la mise en place du Comité de libération de Gbagbo, L’Expression titre « Comment le FPI veut ”escroquer” ses militants ». Il note que « utilisé comme un fonds de commerce, le nom de l’ancien président sert finalement à entretenir chez les militants du FPI, l’illusion d’appartenir à une famille politique qui tient encore la route et qui défend des idéuax. Même si au fond, chacun sait que cette lutte n’aboutira pas… »

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