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Côte d’Ivoire / Ce que vous ne savez pas : “les dirigeants de notre pays négocient en cachette avec les chefs de guerre libériens” (Junior Gbagbo)

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Sachez que même les dirigeants de notre pays négocient en cachette avec les chefs de guerre libériens

Junior GBAGBO : « En 2013, les militaires libériens à leur frontière LIBERIA – COTE D’IVOIRE en avaient marre des comportements bêtes et sales des FRCI et les dozos en poste à la frontière du côté de la Côte d’Ivoire. Les militaires libériens ne les considéraient pas comme des militaires réguliers. Donc dès qu’un FRCI passait du côté de la frontière libérienne, il était frappé et blessé. Il y avait donc une tension à la frontière. Pendant ce temps moi j’étais en exil à Accra, Hamed Bakayoko ne faisait que m’appeler et m’embrouiller me demandant pardon jusqu’à me suppliant de rentrer au pays et de venir travailler avec le gouvernement Ouattara en vue de les aider à calmer la tension du Côté de la frontière. Je refusais à chaque fois et je lui répétais à chaque fois que je ne peux pas venir travailler avec eux car je ne veux pas trahir mon GBAGBO. Ma femme en avait également marre de leurs appels. L’ONUCI puis le gouvernement libérien sont entrés en contact avec moi afin de les aider à ramener la paix du côté de la frontière car seul moi pouvais gérer ça. J’ai reçu donc un coup de fil de l’ Etat libérien m’assurant de toutes les garanties mais j’ai exigé ne pas passer par la cote d’Ivoire car tant que mon GBAGBO n’est pas rentré je ne mettrai pas pied en Côte d’Ivoire. Je me suis donc rendu fin 2013 à la frontière du Liberia avec la cote d’Ivoire. (Voir photos jointes.) J’étais en civil accompagné des Onusiens et ceux qui étaient en civils étaient mes gars. J’ai passé près de 9 mois labà et j’y ai rétabli l’ordre. Hamed Bakayoko voulait me remettre l’argent j’ai dit NON. Il a voulu corrompre les soldats libériens ils ont jeté son argent. Des temps après, on m’annonce l’arrivée de Ouattara à la frontière du Liberia puisque le calme était revenu. Hamed Bakayoko a demandé à ses hommes et à l’ONUCI de me faire partir car si je vois Ouattara je risque de le tuer… Je n’ai pas trahi GBAGBO. Cette action me fut demandée par l’Etat du LIBERIA. Je reste GBAGBO et je demeure…. Ouattara et son gouvernement sont impuissants. C’est des PLAISANTINS ».

Source: Tout sur la guerre Ivoirienne

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