En novembre 2014, des militaires de Bouaké ont déclenché une mutinerie pour exiger le paiement d’une prime de 12 millions de francs CFA
Ce mouvement de protestation s’est ensuite étendu à Abidjan, la capitale économique, et d’autres villes du pays.
Le 7 janvier 2017, les protestations reprennent à Bouaké, Abidjan et Man
Le 8 janvier, le président Ouattara annonce un “accord pour la prise en compte des revendications relatives aux primes et à l’amélioration des conditions de vie des soldats”
Dans la foulée, il démet de leurs fonctions les chefs de l’armée, de la gendarmerie et de la police
Le 13 janvier, un accord final est trouvé entre des militaires mutins et le gouvernement après de nouvelles tensions
Le 17 janvier, quatre personnes sont tuées à Yamoussoukro, la capitale administrative, dans une manifestation de militaires
Le 18 janvier, gendarmes, soldats, gardiens de prison et douaniers tirent en l’air dans plusieurs villes, et notamment dans le port d’Abidjan
Le 11 mai, un représentant de soldats annonce renoncer aux revendications financières, lors d’une cérémonie en présence du président Ouattara et d’autres soldats.
Des soldats réclament le versement de reliquats des primes dans les rues d’Abidjan, de Bouaké et Korogho en tirant des coups
Le 13 mai, un homme blessé par balle la veille décède à Bouaké, contrôlée par les militaires qui tiennent aussi Korhogo
Le 15 mai, les mutineries se poursuivent à Bouaké mais aussi à Abidjan, où de nombreux tirs sont audibles en provenance des deux camps militaires d’Akouedo
Le 16 mai, les soldats mutins ont accepté l’accord du gouvernement et ont regagné les casernes
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