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Côte d’Ivoire “ecoute telephonique “Soro monte lui-même au créneau/Ce qu’il dit..

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Soro monte lui-même au créneau

Le chef du parlement ivoirien monte lui-même au créneau. Au travers des tweets sur sa page facebook, il écrit, vendredi 13 novembre 2015, successivement ceci : « Je savais que ça allait être dur! Mais je ne savais pas qu’on irait si loin! Grossier!; Chers tous, le chemin est encore long et peut être rocailleux, avançons sans rancune ni haine ; Sur le chemin, j’ai pris beaucoup de coups! Ce dernier “joli” coup aurait pu être imparable si on n’en avait pas trop fait!; A présent que le souffle est passé, recentrons nous sur le métier, les sens en éveil! Voyons l’agenda ».

Au niveau de la classe politique ivoirienne, ce sont les deux tendances du Front populaire ivoirien (Fpi) qui ont plus donné de la voix.

Le Secrétaire général et Porte-parole par intérim du Fpi-Affi, Krékré Firmin, a indiqué que son parti a « décidé de saisir le procureur de la République de Côte d’Ivoire afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire d’une extrême gravité ».
Quant au Fpi-tendance Sangaré, son premier Secrétaire général adjoint et Porte parole par intérim, Koné Boubakar, a invité « le procureur de la République, au regard de l’aveu de Guillaume Soro sur l’assassinat de notre camarade, le ministre d’Etat Désiré Tagro, à s’auto saisir courageusement comme l’exigent ses obligations ». Il a ajouté que « le Fpi demande au Procureur de la Cour pénale internationale (Cpi), en s’appuyant sur l’aveu de Guillaume Soro, d’ouvrir maintenant une enquête sur Alassane Ouattara et ses proches, en ce qui concerne le dossier de la crise électorale ».

Pour l’avocat de Djibril Bassolé, Me Alexandre Varaut, il s’agit de « manipulation » et de « bidouillage ». « Cela fait 45 jours qu’on nous dit que cette bande existe, et qu’on la réclame, et au lieu d’apparaître dans le dossier, elle apparaît sur Internet. Ce n’est pas un hasard », a-t-il expliqué à jeuneafrique.com. « Cette conversation n’a jamais eu lieu. Oui, Bassolé s’est entretenu avec Soro après le coup d’État, comme il s’est entretenu avec de nombreuses personnalités de la région qui l’appelaient pour prendre des nouvelles. Il n’a jamais été question de financer le putsch ou d’établir la tactique. Bassolé n’a jamais tenu de tels propos, et s’il avait entendu Soro dire ces choses-là, il aurait raccroché », a-t-il insisté, soulignant que « l’épouse de Bassolé ne reconnaît pas sa voix ».

Mais pour jeuneafrique.com, une source proche du Premier ministre Burkinabé Isaac Zida, précise que la bande de 16 minutes, 32 secondes est identique à celle évoquée, il y a quelques semaines, et sur laquelle s’est notamment basée la justice burkinabé pour inculper Djibril Bassolé « d’attentat à la sûreté de l’État », de « haute trahison » et de « collusion avec des forces étrangères ».

Avec toute cette polémique, il est fort possible que cette affaire continuera de susciter un réel intérêt. Aussi bien en Côte d’Ivoire qu’au Burkina-Faso.

SYLLA Arouna

 linfodrome.com

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