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Côte d’Ivoire/Education nationale : Les enseignants du privé en gréve, plusieurs écoles fermées

Les syndicats du privé laïc, réuni au sein du groupement des Syndicats des enseignants du Privé laïc de Côte d’Ivoire (Intersyndical du privé laïc de Côte d’Ivoire) ont mis leur menace en exécution ce lundi 4 décembre 2017.   Plusieurs établissements privés ont été fermés  et  les grévistes  entendent durcir le ton les jours à venir, si rien n’est fait en faveur de la régularisation immédiate de leurs conditions sociales.

L’Intersyndical du privé Laïc de Côte d’Ivoire, déplorant les conditions de précarité dans laquelle vivent les professionnels de l’enseignement privé laïcs, a entamé, ce lundi 4 décembre 2017 à  la suite d’une assemblée générale ténue le samedi 18 novembre 2017, au siège du Syndicat National des enseignants et des personnels du privé laïc (Synepplaci) à Treichville. « Nous observerons un arrêt de travail à compter du 28 novembre 2017 pour une durée indéterminée appuyé de sit-in, partout sur le territoire national, jusqu’à satisfaction de nos réclamations, mettant fin de ce fait à 23 ans de privation, d’injustice et de cruauté» avait-il prévenu dans le préavis de grève adressé au ministère de tutelle.

Ce mouvement de grève, les enseignants du privé laïc l’ont remis à ce lundi pour éviter de perturber le Sommet Union européenne – Union africaine qu’a accueilli la Côte d’Ivoire. Ces enseignants se disent être les grands oubliés de la vague de revendication qui ont ébranlés l’atmosphère sociale il y a quelques mois en Côte d’Ivoire. Si pour certains leur cas a été résolu ou est en cours de résolution, les grévistes s’indignent que leur n’ait pas encore trouvé d’écho favorable auprès du gouvernement ivoirien.

Pour eux, les revendications sont essentiellement d’ordre social et portent gravement atteinte à leur dignité. C’est pourquoi, poursuivent-ils, les enseignants et autres personnels du privé laïcs estiment qu’ils sont à bout de leur patience après avoir usé de toutes les voies de négociation et de recours possibles. « Les effets de la croissance doivent être profitable à toutes les couches sociales, les enseignants et les personnels du privé laïc s’étonnent de l’oubli manifeste de l’enseignement privé laïc » s’insurgent-ils.

« Nous exigeons de l’Etat de Côte d’Ivoire, le déblocage de nos salaires qui durent depuis 23 ans et le paiement des sommes dues à cet effet, comme il l’a fait  pour l’enseignement public. » ont-il conclu.

Jean Kelly Kouassi ( Stg)

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