Le sommeil profond joue parfois de sales tours. Et cela, un Colonel des Eaux et forêts, en service à Agboville, l’a appris à ses dépens, par les soins de malfaiteurs audacieux.

Selon nos sources, dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 novembre 2017, le Colonel, précédemment endormi à sa résidence, sort de sommeil, aux alentours de 4h du matin. Mais alors qu’il vient de se frotter les yeux, pour définitivement éloigner le sommeil, il tombe sur une surprise désagréable.

De fait, ses deux téléphones-portables et surtout, son arme à feu de dotation, qu’il avait pourtant la veille déposés, au chevet de son lit, avant de s’endormir, sont portés disparus. Mais comment est-ce possible ? Il se souvient très bien les avoir laissés là, avant de roupiller.

Le cœur battant la chamade, l’officier saute de son lit, pour chercher à comprendre ce qu’il se passe et il finit par le comprendre. Il ressort donc de témoignages qu’au moment où est profondément endormi le Colonel, des bandits profitent pour pénétrer dans sa cour, en escaladant la clôture. Et usant certainement d’une scie à métaux, les malfaiteurs sectionnent l’anti-vol de l’une des fenêtres du salon de la villa. Et c’est par cette fenêtre qu’ils ouvrent tranquillement que les bandits pénètrent dans la maison.

Après quoi, les téméraires animateurs de la pègre poussent l’outrecuidance à poursuivre leur progression, jusque dans la chambre du maître des lieux. Et alors que le pauvre gradé pionce comme un nouveau-né, les indélicats lui subtilisent son arme à feu et ses téléphones-portables.

Puis, après cette opération menée avec succès, les scélérats s’en vont comme ils sont venus. Incognito. Laissant le soin à la victime de découvrir à son réveil, ce qu’ils lui ont fait.

Complètement en rogne de s’être fait avoir comme un bleu, le Colonel va saisir la police. Une enquête est en cours pour retrouver les courageux bandits et surtout, l’arme à feu pour éviter à ces criminels de s’en servir.

KIKIE Ahou Nazaire