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Côte d’Ivoire: La célébration du 1er mai, se fait en présence du Président de la république, Alassane Ouattara.

© koaci.com- Mardi 1er Mai 2018-A l’instar des travailleurs du monde, ceux de la Côte d’Ivoire célèbrent ce 1er mai  la fête du travail.

La cérémonie officielle a eu lieu sur l’esplanade du petit Palais de la présidence en présence du Président de la république, Alassane Ouattara.

Les responsables des cinq centrales syndicales ont dans leurs messages interpellé le chef de l’Etat sur la situation des travailleurs et travailleuses.
Le Secrétaire général de la centrales Humanisme, Mamadou Soro a dénoncé le fait que la croissance  économique enregistrée ne profite pas aux travailleurs et travailleuses.
«Il urge que les fruits  de la croissance  économique parviennent aux populations, » a déclaré le SG.
M. Soro a déploré la non approvisionnement en eau potable du pays. Selon lui, les abonnés de la SODECI paient 75% pour la facturation du Vend et 25% l’eau.
Il reste convaincu que la délivrance des cartes nationales d’identité en 2019 ne sera pas du tout facile vue que pour une attestation, le concernant doit attendre 6 mois.
Kodibo Yves Secrétaire général de L’UNART-CI a annoncé que la vie devient de plus en plus chère, car les denrées de grandes consommations sont hors de prix.
Le Secrétaire général de la FESACI, Traoré Mamadou Dohia a dénoncé l’entrave à la liberté syndicale  dans certains ministères.
Il souhaite le transfert effectif de la capitale politique et administrative à Yamoussoukro afin de désengorger Abidjan.
Le SG a invité le chef de l’Etat à réconcilier tous les compartiments de la société.
Il a appelé Ouattara à la formalisation de l’appui aux centrales syndicales, à la révision en urgence du premier mandatement des salaires des enseignants qui attendent plus de 3 ans, au relèvement du Conseil national du dialogue social au rang d’institution de la république.
Enfin M. Traoré souhaite enfin que les premiers mai soient marqués par les décorations des travailleurs et travailleuses.
Au nom de la Centrale Dignité, Élie Boga Dago a interpellé les autorités sur le respect des lois et les conventions de l’OIT.
Il a demandé au chef de l’Etat de libérer les prisonniers politiques.
C’est le Secrétaire général adjoint, Ekanza qui a pris la part pour le compte de l’UGTCI, ce dernier a plaidé pour la levée des taxes sur les salaires des retraités.
Il a enfin annoncé la fin de la crise au sein de cette vieille centrale  syndicale en proie à la division depuis 6 ans.
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