La présidente de la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), Namizata Sangaré a affirmé que sa structure surveillera le “comportement et les propos” des candidats aux prochaines élections Municipales et Régionales pour le bon déroulement du scrutin, dans un communiqué.
“La Cndhci ne ménagera aucun effort pour poursuivre le monitoring stratégique du processus électoral à travers ses trente-et-une commission régionales. Elle accordera une attention particulière à la bonne tenue des élections en surveillant les propos et comportements des acteurs électoraux” a prévenu Mme Sangaré.

Mme Sangaré a par ailleurs déploré une période de pré-campagne des différents candidats dans “certaines régions” avant même l’ouverture officielle de la campagne électorale proprement dite.

“Ces campagnes ainsi organisées hors de la période légale, souvent sous forme déguisée ou parfois manifeste,se traduisent par endroits par des affichages de posters géants de candidats glissants des mots subtils aux populations ou par une occupation physique des voiries publiques à travers des processions. Les villages et hameaux du pays n’y échappent pas” a-t-elle regretté.

Mi-août, l’ancien ministre Lida Kouassi, cadre du FPI avait souligné que celui qui représente une région à l’Assemblée nationale doit venir de cette région. Des propos qui ont suscité une polémique sur les réseaux sociaux

Le porte-parole du Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel),Touré Mamadou a d’ailleurs réagi à cet effet en demandant “aux populations de sanctionner dans les urnes tous ceux qui auront un discours ethnique” lors d’une rencontre avec les populations de Daloa (ouest ivoirien).
“Sanctionner dans les urnes tous ceux (candidats) qui auront un discours ethnique”, car selon lui, “un pays qui se veut moderne ne peut être gouverné sur la base ethnique”.

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