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Côte d’Ivoire /La contre-attaque du clan Guillaume se met en place, Gbagbo prend position

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Affaire Guillaume Soro

L’affaire des écoutes téléphoniques entre Guillaume Soro et Djibril Bassolé continue d’alimenter les polémiques. A en croire L’Expression, de nouveaux épisodes ont été enregistrés. « Ecoute téléphonique CI-Burkina: l’affaire prend une autre tournure », titre à sa Une le journal. « Nouveau rebondissement dans l’affaire des écoutes téléphoniques divulguées sur la toile par le journaliste Théophile Kouamouo. Ce qu’on l’on sait désormais c’est que le président du Parlement a décidé d’ester en justice. Toujours dans le cadre de cette affaire. Un collège d’avocats du président Guillaume Soro a été constitué à l’effet de porter plaine contre Théophile Kouamouo », fait savoir le quotidien.

Cette affaire ne laisse pas insensible les populations du Burkina Faso. C’est ce que fait savoir L’Inter. « Ecoute téléphonique: des burkinabé de Côte d’ivoire réagissent », titre le journal. A en croire le quotidien, « la société civile de la diaspora burkinabé de Côte d’Ivoire, réunie au sein du Mouvement du 23 novembre (N23) a invité samedi, les autorités ivoiriennes et burkinabés à régler ‘’diplomatiquement et pacifiquement’’ les supposés problèmes qui existeraient entre ces deux pays voisins ».

Cette situation n’empêche pas Guillaume Soro de poursuivre ses activités selon Nord-Sud Quotidien. « En visite officielle en Grande-Bretagne: d’importantes rencontres pour Soro aujourd’hui », souligne à sa Une le journal. Selon le journal, le chef du parlement « séjournera durant une semaine en Grande-Bretagne » et « va défricher de nouvelles pistes pour le renforcement de la coopération » entre les deux pays.

Ca bouge dans le camp Gbagbo

« Avant son procès le 28 janvier 2016/ Laurent Gbagbo parle: je veux sortir d’ici », titre Le Temps. Selon le journal, lors de la cérémonie d’investiture du mouvement « Gbagbo Kafissa », Touré Massiani, l’ex député de parti de Gbagbo de Port-Bouët a fait une intervention. « Laurent Gbagbo se porte bien. Il a le moral. Il est très serein. Il est très confiant pour sa libération », a rassuré la 17è vice avant d’ajouter « le temps que nous trouvons long est une seconde pour Dieu. Car en une fraction de seconde, Dieu peut renverser toute situation. Chacun porte sa croix, je porte la mienne. La situation que nous vivons est une étape de la vie de la Côte d’Ivoire. Mais je vais sortir d’ici ». Quant à L’inter qui affiche, « situation sociopolitique : Gbagbo parle de Ouattara et Compaoré ». À en croire le quotidien, le président affirme qu’il est à la Haye parce qu’il a parlé de monnaie. « Je me retrouve entre les quatre murs d’ici parce que j’ai parlé de monnaie. Il dit ” Ouattara n’est qu’un instrument du processus, puisque quand on parle de monnaie, ce n’est pas Ouattara qui la détient. Nos sous sont dans les comptes d’opérations en France. Lorsque je parle de monnaie, je parle de la Côte d’Ivoire, je parle de l’Afrique ». concernant la crise au Fpi, l’hôte de l’ex-président fait savoir que le prisonnier de Schevening garde sa confiance en Abou Drahamane Sangaré. À propos d’Affi, Bamba Massiani rapporte que Gbagbo estime qu’il a fait cause commune avec l’ennemi. « Affi a trahi, très tôt. Ici encore, les Français sont en train de le manipuler en lui disant qu’après Ouattara, c’est lui. Et il croit », a-t-elle dit. LG infos croit savoir assez sur la crise au Fpi et écrit, « après l’humiliation subie à la présidentielle : Affi veut se rapprocher du parti de Gbagbo ». Selon le journal, Affi a contacté quelques membre de la haute parti de direction du parti de Laurent Gbagbo pour un « plaidoyer » à savoir « comment faire pour que le Fpi retrouve toute ses forces ». Il a dit souhaiter un Fpi fort « quand tous les fils et filles du parti vont se donner la main pour aller de l’avant ». Au camp Sangaré de lui renvoyer la balle en demandant au camp Affi de regler à leur niveau la question de la primauté de textes du parti sur toute autre voie de recours, dans le règlement des différends qui peuvent survenir au sein de la maison de Gbagbo. Une fois cela admis, ont-ils décliné, « il y alors possibilité de s’asseoir autour d’une table pour évacuer les incompréhensions qui ont miné le parti », fait savoir LG infos.

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