04192024Headline:

Côte d’Ivoire – l’aéroport FHB/ Tout Ce qui bloque le démarrage de vols directs Abidjan-Washington

aéroport fhb

Après la certification de l’aéroport FHB/ Ce qui bloque le démarrage de vols directs Abidjan-Washington

Darriau Gilles (Dg de Aéria) explique tout
Corsair revient en juin 2016

Le directeur général d’Aéria, Darriau Gilles a annoncé le reprise des vols de la compagnie Corsair en juin prochain

L’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan est, depuis le 10 avril 2015, certifié Tsa (Transportation security administration) par l’Agence nationale américaine de sécurité dans les transports. Une décision qui atteste du bon niveau de sûreté de l’aéroport, en vue d’autoriser la réalisation de vols directs à destination des Etats-Unis d’Amérique, à partir de l’aéroport d’Abidjan.

Malgré cet acquis, la Côte d’Ivoire attend toujours une compagnie qui acceptera d’assurer des vols directs Abidjan-Washington. Qu’est-ce qui bloque donc ce processus ? La cérémonie de présentation de vœux organisée le lundi 25 janvier par la société Aeria, à l’aérogare sud de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, a été l’occasion pour le Directeur général de cette société, Darriau Gilles, de se prononcer sur la question. « La certification, c’est avoir un aéroport capable d’accueillir des avions. On a toutes les garanties pour dire qu’on a un aéroport capable d’accueillir tous les trafics directs depuis ou à destination des Etats Unis. Après, il faut qu’une compagnie prenne les risques d’assurer ce trafic direct. C’est un challenge d’ouvrir une ligne sur les Etats Unis. Il faut être sûr d’avoir des passagers. On est en négociation avec deux ou trois compagnies. Mais, ce sont des choses qui ne se décident pas comme ça. Pour un pays comme la Côte d’Ivoire, le coût d’un vol en aller-retour, c’est pratiquement 200 millions de Fcfa. Quand vous prévoyez un tel vol, la compagnie qui accepte de le faire doit voir avec ses partenaires que le potentiel est là », a expliqué le Dg d’Aéria qui a assuré qu’il essaie de tout faire pour qu’il y ait des vols directs Abidjan-Washington cette année 2016. Quelques années après l’inauguration de sa desserte vers Abidjan, la compagnie française Corsair a suspendu ses vols en direction de la Darriau Gilles a annoncé également le retour de cette compagnie en juin 2016 prochain. Justifiant le retour de cette compagnie à cette période de l’année, le Dg d’Aéria a souligné que les responsables de cette entreprise estiment que ”la saison était pour eux une saison qui leur permet d’amortir leurs vols, et dans le même temps, c’est à cette période qu’on a le plus besoin d’avion pour venir de France ou aller en France”, a-t-il dit. « On préférait les avoir à l’année. Ils sont en train de réfléchir, mais, on est déjà content de les avoir toute la saison parce que ça nous garantit une capacité de passagers vers l’Europe », s’est-il réjoui. Il a annoncé des investissements à l’aéroport d’Abidjan pour 2016 qui se chiffrent à 8 milliards de Fcfa, et 40 milliards de Fcfa entre 2016 et 2019. Sur la rentabilité de la société, il a été très clair en affirmant qu’Aéria est une entreprise profitable. « On a vécu pendant une dizaine d’années dans un régime de crise où il était difficile d’être profitable. Mais, on a tout de même réalisé, sur la première concession, 28 milliards de Fcfa d’investissement et on en a fait depuis 2010 à aujourd’hui, 17 milliards de Fcfa. On le fait en sachant qu’on est dans un marché risqué. L’aérien est quelque chose de risqué. C’est un peu comme le cours du pétrole. Au vu de la stabilité retrouvée de la Côte d’Ivoire, ça nous engage à prendre des risques », a confié le Directeur Darriau. L’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, faut-il le noter, a enregistré une croissance à deux chiffres depuis trois ans. En 2015, le trafic passagers est porté à 1 572 753, avec 29 986 mouvements et 20 607 tonnes de fret. Au titre des perspectives, d’importants travaux sont annoncés dans le court, moyen et long terme. Il s’agira de l’amélioration du système de la zone livraison bagages, de l’agrandissement du parc autos, l’aménagement de l’aérogare avec un investissement de 8 à 10 millions d’euros (5,200 à 6,500 milliards de Fcfa) et de l’aménagement du taxiway parallèle avec un coût de 38 millions d’euros, soit 24,700 milliards de Fcfa.

Irène BATH

L’inter

 

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