04232024Headline:

Côte d’Ivoire: l’attaque d’un cadre pro-Soro aux militants du RHDP « Chers clients et mendiants du Restaurant, ayez le moral »

Qu’on se le tienne pour dit. De nature, je suis un homme engagé. Tous ceux qui me connaissent savent que je dis ce que je pense en toute circonstance. Mais je le fais avec toute la courtoisie nécessaire. Ils savent que je ne suis pas un homme hypocrite qui feint. Je suis vrai dans mes amitiés et dans mes relations. Et ça fatigue beaucoup de personnes qui n’ont pas ces qualités.

Beaucoup de personnes aujourd’hui à ma place auraient gardé le silence par couardise,par lâcheté ou auraient rejoint le Restaurant par opportunisme.
Parce qu’au Restaurant, j’y compte beaucoup d’amis ,de frères et de sœurs
Moi je préfère me regarder chaque jour dans la glace sans avoir honte de moi même.

Qu’on le tienne pour dit.
Je ne déteste pas le gourou du Restaurant. Je n’ai aucune haine vis à vis de lui.
Je n’ai aucune animosité vis à vis de lui.
Je lui souhaite au contraire une fin de mandat apaisée et une retraite apaisée de ses charges présidentielles.
Je suis tout simplement déçu de lui.
Déçu d’un homme que j’avais idéalisé au point de prendre les plus grands risques de ma vie pour lui.
Mais comme Dieu a extrait de mon cœur toute haine pour mon semblable, je suis un homme tranquille avec sa conscience.

Quand je constate qu’ un combat est noble et qu’il mérite d’être mené, je m’y engage à fond en acceptant toutes ses vicissitudes.
En effet, hier j’ai cru au combat du RDR.
Je m’y suis engagé à fond et le RDR a eu la victoire.
J’ai cru au combat des Forces Nouvelles.
Je m’y suis engagé à fond et les Forces Nouvelles ont eu la victoire.
Aujourd’hui, je crois au combat de GPS avec Guillaume Soro comme leader.
Je m’y engage à fond.

lettre cadre pro Soro
Simon Soro, petit frère de Guillaume Soro empêché d’avoir accès à sa résidence de Marcory
Et comme il n’y a jamais deux sans trois, autant le RDR et les Forces Nouvelles sont sortis victorieux de leur combat,autant le GPS sortira victorieux de son combat.
J’y crois dur comme fer.
Je suis toujours du côté des gagnants et des opprimés.
C’est ce qui explique cette débauche d’énergie de ma part dans la victoire de GPS.
Je suis un homme engagé de nature.
Et rien ne pourra me faire changer de direction.

Hier lorsque j’étais enseignant craie en main,je n’ai pas manqué de transmettre à mes élèves les valeurs de l’engagement de l’homme à travers les écrivains engagés de la négritude et ceux des années d’après les indépendances. Je me suis toujours inscrit dans les valeurs que ces écrivains défendaient à travers la dénonciation de la gouvernance des Chefs d’Etat africains venus au pouvoir après les indépendances africaines. Et j’avoue également que j’ai été fortement influencé par le Ministre Cissé Bacongo qui nourrissait mon âme à travers ses tribunes au vitriol contre les régimes du PDCI et du FPI. Je me considère aujourd’hui comme le Cissé Bacongo de Guillaume Soro qui critique la gouvernance du pouvoir actuel malgré les possibilités d’interpellation dont je pourrai être victime. Bientôt, comme Bacongo l’a fait pour son mentor,mon livre sur Guillaume Soro paraitra.

Mais que voulez-vous ?
Je suis un intellectuel qui a décidé de ne pas se taire face aux injustices qu’il constate dans la gestion de la cité. Si cela devait un jour m’amener en prison, je considère que c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. La prison ne me fait pas peur. Et je ne crois pas que le pouvoir va vouloir me faire une publicité gratuite en me mettant en prison pour mes opinions bien que ce soit le voeux de beaucoup de mendiants du Restaurant qui viennent toujours se promener sur la page. Je rappelle que le gourou du Restaurant avait promis que lui au pouvoir, personne n’irait en prison pour ses opinions bien qu’un imam est allé en prison pour les opinions qu’il a emises sur les frais de pèlerinage à la Mecque.

Chers clients et mendiants du Restaurant,ayez le moral.
Je serai dans vos côtes jusqu’à ce que vous perdiez le pouvoir par les urnes parce que je ne suis pas un lâche.
Mes compagnons de lutte sont en prison.
Je ne cesserai de le dénoncer.
Mon leader et certains compagnons de lutte sont en exil.
Je ne cesserai de le denoncer.
Me taire face à ces situations, ce serait de la lâcheté.
Or je ne suis pas un lâche.
Si pour cela on doit me trancher la tête j’y suis préparé.
Je sais que je mourrai au moins l’âme en paix avec moi même.
Mais jamais je ne me tairai par lâcheté comme me le conseillent certains lâches.
Un intellectuel qui se tait pendant qu’il constate des injustices est un lâche.
Et moi,je ne suis pas un lâche.
Merci.

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