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Cote d’Ivoire: Le 1er Festival Afriba d’Abidjan dédié au 7e art africain-Hommage à Henri Duparc

Henry duparc

Bal poussière, Caramel, mais aussi Rue Princesse, Les Aventures de Moussa le taximan, tous ces films, ces personnages qui racontent le quotidien de la Côte d’Ivoire des années 1990, avec humour et fracas ont fait la marque de fabrique du réalisateur Henri Duparc. Il y a dix ans, il disparaissait, laissant un immense héritage à sa famille, mais aussi aux cinéastes du continent africain. Aujourd’hui, un festival lui rend hommage, à Abidjan, ville fortement imprégnée de ses oeuvres. Rappelons-nous qu’à la suite du grand succès qu’a connu le long-métrage Rue Princesse, une des principales artères de la capitale économique a été ainsi baptisée en 1993 !
Le réalisateur ivoirien Henri Duparc au 4e Festival international du film de Marrakech le 6 décembre 2004. © AFP PHOTO / JACK GUEZ
Que faut-il retenir de ces oeuvres riches et plurielles ?
Plus de trente ans après ses premiers films, les thèmes traités sont toujours autant d’actualité. La polygamie, l’égalité homme-femme, mais aussi des sujets plus tabous comme la sexualité. Henri Duparc aimait traiter des sujets graves. Il adorait les mettre dans des contextes drôles. Mais Afiba, ce n’est pas que des souvenirs. Les organisateurs, principalement la famille Duparc (Henriette, la veuve de Henri Duparc, et ses filles), ont voulu placer cette édition sous le signe de la construction d’un cinéma africain qui se tourne vers l’avenir, un cinéma qui s’interroge et apporte des solutions. Des rencontres professionnelles ont déjà commencé le 18 avril. Elles vont se prolonger dans la capitale économique ivoirienne jusqu’au 23 avril 2016.

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