Guillaume Soro a rendu sa démission de l’Assemblée nationale le vendredi 7 Février 2019. Cette démission continue d’animer les passions dont les hommes politiques. Devant une délégation du Conseil de sécurité des nations unies venue à Abidjan, le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh a affirmé que le président de l’Assemblée nationale est élu pour un an.
Lors d’une rencontre au palais présidentiel le jeudi 14 février 2019 avec une délégation du Conseil de sécurité des Nations-Unies venue à Abidjan, le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh a abordé la question de l’Assemblée nationale.
« Nous avons assisté également à la démission du président de l’Assemblée nationale. Beaucoup de bruits autour de cette démission, je dirais, pour rien. Le président de l’Assemblée nationale, pour clarifier les choses. (…) est député RHDP, il a été élu par le RHDP qui détient la majorité absolue à l’Assemblée nationale. Ou bien il démissionnait, ce qu’il a fait, ou bien à l’occasion de la rentrée parlementaire, ne pouvant pas avoir la majorité, il aurait été remplacé par un autre président élu de l’Assemblée nationale», a mentionné le chef de la diplomatie ivoirienne.
Et de s’expliquer : « je veux que vous sachiez également que le mandat du président de l’Assemblée nationale est d’un an. La législature est de cinq ans mais tous les ans, le président de l’Assemblée nationale est réélu ».
Le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh réinvente ainsi les textes de l’hémicycle ivoirien à la grande surprise des constitutionnalistes de ce pays. Jamais, à notre connaissance, un président de l’assemblée nationale n’a remis son mandat en jeu, chaque année. D’autant que cela ne repose aucun texte. D’ailleurs Amon-Tanoh a été incapable de dire le texte sur lequel il s’appuyait.
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