Les déboires de Guillaume Soro avec le pouvoir d’Abidjan sont visiblement loin de leur terme. En témoignent les menaces d’éjecter le Chef du parlement de son poste et le retrait de plusieurs éléments de la garde rapprochée.

Le pouvoir d’Abidjan isole Guillaume Soro

Le torchon brûle entre Guillaume Soro et le pouvoir d’Abidjan, et cela est un véritable secret de polichinelle. Ces dernières années, le président de l’Assemblée nationale a maille à partir avec ses camarades du Rassemblement des républicains (RDR, le parti au pouvoir). Adama Bictogo, PCO du Congrès constitutif du RHDP unifié, a en effet demandé au Soro Guillaume de rendre sa démission de la présidence du parlement s’il refuse d’adhérer au Parti unifié.

Cette menace de ce cadre du parti présidentiel n’a pas fini de faire ses effets que Soro a eu une rencontre à huis clos avec le Président Alassane Ouattara au domicile présidentiel, le 5 janvier dernier. A en croire la Lettre du Continent, Guillaume Kigbafori Soro a annoncé au Président de la République sa décision de rendre sa démission de la tête de l’Assemblée nationale. Cette information a pourtant été démentie par les proches de l’intéressé.

Nous apprenons par ailleurs que 11 membres de la garde rapprochée de guillaume Soro ont été envoyés en formation, fin décembre, sans pour autant être remplacés. Moussa Touré, conseiller en communication du PAN, confirme cette information : « Effectivement, des membres de sa garde rapprochée ont été rappelés », avant de préciser : « Depuis 2014, on a assisté à une réduction progressive des éléments de la garde rapprochée. »

Voilà donc des indices bien éloquents qui démontrent à souhait que la rupture entre Guillaume Soro, vice-président du RDR chargé de la région du Tchologo, et le camp présidentiel est pratiquement consommée.

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