Les ex-combattants de Bouaké ne sont toujours pas satisfaits. Ils se plaignent d’être marginalisés et réclament leur part du gâteau. Ainsi les ex-combattants ont lancé un ultimatum au Gouvernement ivoirien. Les combattants de la Cellule 39, gonflé à bloc, menacent de tout paralyser dans la ville de Bouaké, à partir du 20 avril prochain si leur revendication n’est prise en compte.
Les ex-combattants, de la cellule 39, de Bouaké, annoncent de grands mouvements de trouble, à compter du 20 avril prochain, pour se faire entendre par le gouvernement. Une mise en garde, rendue publique, le dimanche 16 Avril, à la mairie de Bouaké, par Touré Anderson, secrétaire général adjoint à la communication de la cellule 39 de Korhogo. Ce, en présence du ministre ivoirien du Transport, Amadou Koné.
« Nous voulons interpeller l’opinion publique que trop c’est trop et nous sommes fatigués d’être restés sur les carreaux. Nous disons que l’heure est grave. Nous allons prendre notre destin en main à partir du 20 avril 2017, si rien n’est fait pour résoudre nos revendications. S’ils veulent qu’ils nous anéantissent tous. Nous allons prendre la rue jusqu’à ce qu’on obtienne satisfaction. Et ceux qui viendront nous croiser dans la rue, à partir de ce moment, nous allons leur montrer que nous aussi savons manipuler les armes comme eux. Nous considérons cette semaine comme celle de la vie ou de la mort », a déclaré le porte-parole des ex-combattants.
Ils revendiquent la reconnaissance sur tout le territoire ivoirien de la cellule 39 en tant qu’une association créée en bonne et due forme. En outre, la reconnaissance du grade de caporal attribué à chacun d’entre eux, l’intégration des plus jeunes dans l’armée, dans le corps para militaire et dans les institutions financières, sont réclamés. Et enfin, ces ex-combattants réclament surtout l’octroi de la prime de guerre, dite prime Ecomog qui s’élève à 12 millions de FCFA, pour chacun d’entre eux.
Christ Boli
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