Pour contrer la mobilisation des militants favorables à Laurent Gbagbo en marge du procès de ce dernier (et de Charles Blé Goudé, son ex-bras droit) devant la Cour pénale internationale, à La Haye (Pays-Bas), certaines victimes de la crise postélectorale de 2010-2011 réagissent.
Créée à Paris au lendemain de la sanglante répression d’une marche de femmes pro-Ouattara (sept morts, le 3 mars 2011) et dirigée par Mariam Diomandé, l’association SOS Femmes d’Abobo organise le 3 mars, pour le cinquième anniversaire du drame, une marche symbolique à La Haye, afin de « faire entendre leurs voix et leur version des faits ». Une initiative appréciée, pour ne pas dire plus, par nombre de cadres du Rassemblement des républicains (RDR), le parti ouattariste au pouvoir, de plus en plus excédés par l’intense couverture médiatique dont bénéficie le procès.
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