Ils se sentent marginalisés. Livrés à leur propre sort, les sourds de Côte d’Ivoire souhaitent que l’Etat soit plus regardant sur leurs conditions de vie.
Ce vendredi 12 avril 2019, à Abidjan, au siège de la fédération Rechercher fédération des associations pour la promotion sociale des handicapés (FAHCI) au plateau, s’est tenu un atelier autour d’un projet transnational de renforcement des capacités des sourds, comme constaté sur place par KOACI.
Cette rencontre, initiée par l’Association nationale des sourds de Côte d’Ivoire (Anasoci) a vu la participation des représentants du Danemark, Ghana Rechercher Ghana et du Mali.
À ce rendez-vous initié par les sourds de Côte d’Ivoire pour mieux connaitre leurs droits et mieux les défendre, l’ancien secrétaire d’Etat de Gbagbo, Raphaël Dogo, par ailleurs président de la FAHCI, a déploré l’existence d’une seule école de sourd en Côte d’Ivoire.
Contrairement au Ghana Rechercher Ghana où l’on dénombre seize (16) écoles des sourds, Raphaël Dogo, président de la FAHCI Rechercher FAHCI a plaidé pour que l’Etat de Côte d’Ivoire puisse se pencher sur le cas des sourds.
«Les sourds sont abandonnés. Le gouvernement de Côte d’Ivoire octroie 152 millions de FCFA (environ 231. 707 euros) pour subventionner les associations de personnes handicapées. Dans la pratique cette somme n’est pas totalement perçue par les associations. L’on crée des associations fictives pour leur attribuer des fonds. Il faut continuer à renforcer les capacités. Théoriquement le gouvernement fait de bonnes choses. La manière de donner vaut mieux que ce que tu donnes. L’Etat prend des dispositions mais force est de constater qu’il n’y a pas de suivi », a-t-il déclaré.
Saluant l’initiative de la RTI qui, depuis plus de 15 ans, a pris la décision de faire interpréter les journaux télévisés de 13h pour permettre aux sourds de suivre l’actualité.
Ouattara Yéguéléworo, président de l’ANASOCI, faitières des associations des sourds quant à lui, a déploré…