Le limogeage de l’inspecteur général d’Etat, Niamien N’Goran, jeudi 13 juillet 2017 par le chef de l’Etat, s’inscrit dans le cadre de la disgrâce des ministres et autres ténors de la coalition au pouvoir suite à leurs échecs lors des législatives du 16 décembre 2016.
A l’instar d’Affoussiata Bamba Lamine, Allah Kouadio Remi et Anzoumana Moutayé, trois ministres auréolés du flambeau RHDP, qui ont mordu la poussière aux législatives 2016, Niamien N’Goran a été débarqué ce jeudi 13 juillet 2017. Si ce limogeage cristallise l’attention en ce moment en raison du combat à fleuret moucheté que se livrent Bédié et Ouattara, il n’en demeure pas moins que cette suspension planait sur la tête de Niamien N’Goran telle une épée de Damoclès. Il peut se réjouir d’avoir passé huit mois à son poste tandis que les autres avaient vite été débarqués pour n’avoir pas atteint l’objectif fixé par la coalition.
Après une telle raclée, il est clair qu’Affoussiata Bamba Lamine (ABL), Allah Kouadio Remi, Anzoumana Moutayé et Niamien N’Goran pèsent peu aux yeux des populations. Les mettre au second plan au profit des militants de la coalition désignés par les populations relève tout simplement du bon sens. S’ils ne peuvent convaincre les populations de leurs localités, que pourraient-ils apporter au RHDP ?
Pour rappel, Yasmina Ouégnin (Cocody), Arthur Aloco Kouassi (Toumody), Dr Sonan Donald (Kouassi Datékro) et Akoto Olivier (Daoukro) étaient respectivement les bourreaux des ministres Affoussiata Bamba Lamine, Allah Kouadio Remi, Anzoumana Moutayé et de Niamien N’Goran.
Fort heureusement, quatre autres ministres avaient sauvé l’honneur du RHDP. L’ex Premier ministre, actuel vice-président Daniel Kablan Duncan (Bassam), Ahoussou Jeannot (Didiévi), Adjoumani Kouassi Pascal (Tanda) et Sidi Touré (Béoumi) avaient porté l’étendard de la victoire pour avoir défendu bec et ongle les couleurs du RHDP dans leurs circonscriptions.
imatin