La cérémonie officielle  de célébration  du 56ème anniversaire  de la Côte d’Ivoire s’est déroulée sur l’esplanade du Palais présidentiel en présence du Chef de l’Etat et de son épouse.

Présidents d’institutions, ministres, chefs coutumiers et religieux ont répondu favorablement à l’invitation du Président, Alassane Ouattara, malheureusement l’opposition a brillé par son absence.

Il n’y avait point d’Affi N’Guessan, en froid avec Ouattara depuis son refus de statut de chef de l’opposition et ce malgré un rapprochement lors de la présidentielle de 2015, encore moins, les autres membres du Cadre permanent de dialogue politique comme constaté sur place par KOACI.

En dépit de cette absence de l’opposition ivoirienne, essentiellement due au projet constitutionnel qu’elle rejette en bloc et ce toutes tendances confondues et au delà du dossier des prisonniers politiques, dogme pour la branche la plus dure et radicale des “Gbagbo ou rien” dont l’absence est “de fait”, la commémoration du 56ème anniversaire s’est déroulée dans la ferveur.

Cette célébration  a débuté par une prise d’arme suivie d’un défilé pédestre des troupes composées au nombre desquelles, le contingent togolais de l’ONUCI, la force français y compris l’invité spécial de ce 56ème anniversaire, l’armée camerounaise.

La cérémonie militaire a pris fin avec le défilé des éléments de la garde républicaine qui ont fredonné une chanson en bété, baoulé et dioula.

Dans celle-ci, les éléments ont fait l’éloge du chef de l’Etat ivoirien et demandent aux ivoiriens de ce réconcilier pour la bonne marche du pays.

La mascotte des 8 ème jeux de la Francophonie a été officiellement présentée au public qui a effectué le déplacement du Palais présidentiel. Elle se nomme «Faro ».

La cérémonie civile a été marquée par la décoration de 22 personnalités exerçant dans divers domaines d’activités.

Ce sont au total 85 personnes qui seront distinguées, selon la Grande chancelière, Henriette Dagri Diabagaté, qui a demandé au chef de l’Etat de transformer le rêve des ivoiriens en réalité.

La Grande chancelière a souhaité que ses compatriotes restent unis et solidaires, car la Côte d’Ivoire mérite que ses fils se battent pour elle.

«S’il vous plaît ne nous trompons pas de combat, » a-t-elle conclu.

Wassimagnon, Abidjan