Le 22 Décembre dernier, Anne Désirée Ouloto, la ministre de la Salubrité urbaine et de l’environnement s’est entretenue avec les gérants de maquis, bars et tenanciers de restaurants du district autonome d’Abidjan. A l’ordre du jour, la réglementation sur les nuisances sonores.
« Suivant le Code de l’environnement, les amendes vont de 10 000F à 500 000F. Et au regard du code de procédure pénale, les contrevenants courent la suspension ou l’interdiction de l’activité à l’origine de l’infraction…Du reste, je ne procèderai plus à des mises en demeure, mais purement et simplement à des fermetures, si vous ne respectez pas ce décret (relatif aux bruits de voisinage) », a prévenu Anne Ouloto.
La ministre surnommée “Maman Bulldozer’’ pour ses actions radicales dans l’objectif d’assainir l’environnement urbain (à Abidjan notamment), comme à son habitude n’a pas mâcher ses mots.
Ce Vendredi, le Musée des Civilisations d’Abidjan-Plateau a abrité ce qu’il convient d’appeler une rencontre vérité entre la première responsable du ministère de l’environnement et les tenanciers de maquis, bars, restaurants de tout le district d’Abidjan.
« Nous souhaitons que vos activités se fassent dans la vision globale du Président de la République qui veut que les Ivoiriens soient dans la quiétude, la paix et qu’ils aient une très bonne santé », a poursuivi Anne Ouloto, insistant sur la nécessité pour tous les Ivoiriens de s’approprier cette manière de penser et d’agir.
« Un des aspects visibles d’un pays émergent, c’est la propreté et la qualité de vie », a-t-elle souligné.
La ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable a par ailleurs exigé de ses interlocuteurs du jour un respect strict des règles d’hygiène et de propreté.
Maman Bulldozer attend également d’eux qu’ils se conforment scrupuleusement et dès à présent à la réglementation en vigueur sur les émissions des bruits de voisinage. Il n’y aura aucun délai de grâce.
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