Camara Amara était l’un des témoins à charge qui devait faire sa déposition ce jour. Il a essayé de se dérober. Finalement, le témoin a été rattrapé par la suite.
Mais son interrogatoire a été reporté par le juge, Boiqui Kouadjo, faute de traducteur parce qu’il ne s’exprimait qu’en malinké.
Letémoin qui devait lui succéder à la barre était, Soro Abdoulaye, ce dernier a eu uu malaise pendant au cours de son interrogatoire par la Défense et a été évacué de la salle d’audience.
Ce dernier avait à l’entame de son audition indiqué qu’il souffrirait d’une maladie cardiaque suite aux maltraitances que lui auraient fait subir des partisans de l’ancien pouvoir.
Soro Abdoulaye a accusé l’ex-Première dame d’avoir fait décharger des caisses d’armes à Abobo.
Le premietémoin du jour est un jeune qui est handicapé des jambes. Ce dernier a fait son entrée dans la salle dans un fauteuil roulant.
Au cours de son interrogatoire, il a expliqué qu’il a reçu des balles le 4 mars 2011 tirées par des éléments du camp commando d’Abobo qui étaient à bord d’un véhicule cargo au moment où il revenait de la mosquée ce jour là comme bon nombre de ses coreligionnaires.
Selon lui, ces gendarmes auraient ouvert le feu sur les personnes qui revenaient de la mosquée.
Il a affirmé qu’une balle lui a coupé la moelle épinière et qu’il vivrait à ce jour avec une balle dans le corps.
Comme ses prédécesseurs, ctémoin estime que c’est l’ex-Première dame qui est la cause de ses malheurs depuis mars 2011 à Simone Gbagbo.
Pour montrer qu’il a été soigné dans un hôpital, le témoin a brandit un certificat médical qui a été malheureusement contesté par la Défense qui ordonné la comparution du médecin qui l’aurait délivré cette pièce, parce qu’il serait un dentiste.
Le certificat médical de Diarra précise qu’il souffre « d’un traumatisme vertebro-medullaire par arme à feu. Paraplégie »
A la grande surprise de la Cour, il a soutenu que le certificat en question lui a été délivré à la mairie d’Abobo.
Kouassi Koffi, est passé à la barre pour dénoncer le décès de son âgé de 29 ans qui aurait disparition le 16 avril 2011 à Yopougon, après la chute de l’ancien pouvoir.
Kouassi Koffi, est passé à la barre pour dénoncer le décès de son âgé de 29 ans qui aurait disparition le 16 avril 2011 à Yopougon, après la chute de l’ancien pouvoir.
La Défense lui a demandé qui dirigeait le pays durant cette période.
« Le 16 avril, c’estaurent Gbagbo qui était au pouvoir donc c’est sa femme qui est responsable de la disparition de mon fils, » a soutenu l’accusé.
Wassimagnon, Abidjan