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Côte d’Ivoire: savoir-faire le dernier geste qui sauve est important pour apaiser

Alors que le climat politique se tend, en Côte d’Ivoire, pouvoir et opposition doivent retrouver le moyen de dialoguer, au risque que des violences n’éclatent. C’est la crainte d’Arsène Brice Bado, du Centre de recherche et d’action pour la Paix (CERAP), qui préconise un report du scrutin.

À 40 jours de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, la situation politique semble s’orienter chaque jour un peu plus dans une impasse. Dimanche, les principales plateformes de l’opposition réunies au sein d’un front commun ont même appelé à la « désobéissance civile » et lancent des appels à manifester contre la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Or, les manifestations sont interdites dans le pays, faisant craindre l’irruption de violences.

Le chercheur Arsène Brice Bado, directeur adjoint du Centre de recherche et d’action pour la Paix (CERAP), basé à Abidjan, est notamment l’auteur d’un récent rapport sur les efforts de pacification des élections. Pour Jeune Afrique, il livre son analyse de la montée des tensions actuelles, s’inquiète de la radicalisation des positions et plaide pour un report de la date du scrutin, afin de permettre au pouvoir et à l’opposition de renouer le dialogue.

Arsène Brice Bado, directeur adjoint du Centre de recherche et d’action pour la Paix (CERAP).
Jeune Afrique : Craignez-vous que la tension politique actuelle ne débouche sur une flambée de violences ?

Arsène Brice Bado : C’est une situation assez compliquée. Nous sommes sortis de la logique du dialogue et nous sommes entrés dans une logique de confrontation dont il faut sortir.

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