Mardi 25 Juin 2019 – Il l’avait annoncé depuis quelques jours en France.
Arsène Touho, sanctionné il y a quelques mois de son poste de responsabilité au sein de l’union des nouvelles générations (UNG) de Stéphane Kipré est rentré hier nuit aux environs de 22 heures à Abidjan.
L’homme a été accueilli à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par ses proches et certains membres de son Parti.
Après huit (8) années d’exil, l’auteur de son dernier ouvrage « confession d’exil », sanctionné par la direction de l’UNG nous a confié qu’il est venu se mettre à la disposition de son Parti politique en tant que simple militant de base.
Revenant sur la décision de Stéphane Kipré, président de l’UNG l’appelant à d’autres fonctions Arsène Touho a affirmé que cette décision de son « patron » avait un goût de sanction.
« C’est une décision qui avait un goût de sanction, vous savez en politique le lien le plus fort, c’est le lien de militant. Les responsabilités politiques se confient selon la volonté du président qui a les prérogatives de désigner qui il veut au poste qu’il veut. Le reste peut se faire et se défaire à tout moment et la vie continue», a-t-il déclaré.
Celui qui était anciennement secrétaire général adjoint chargé des organisations internationales à l’UNG a tenu à préciser que son retour à Abidjan n’est synonyme d’aucune allégeance au pouvoir en place.
«Le pouvoir d’Abidjan peut se passer largement de l’allégeance d’une personne qui n’est représentative de rien, d’ailleurs quand le président Ouattara parlait aux exilés, il leur a toujours dit de rentrer au pays, moi, il n’y a pas eu d’offre d’allégeance. Je rentre au pays pour retrouver mes amis et mes parents », a-t-il affirmé.
Terminant, l’ex-membre de la Fesci fait remarquer qu’il revient dans son pays en toute humilité avec sa posture d’exilé politique
