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Côte d’Ivoire/Situation socio-politique: « ce pouvoir court à sa perte en conduisant le pays droit dans le mur » a déclaré Stéphane Kipré

Mercredi 5 Juin 2019– Le gendre de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo soutient que le régime d’Abidjan court à sa perte en conduisant le pays droit dans le mur.

Stéphane Kipré se prononçant sur la situation socio-politique en Côte d’Ivoire a affirmé que sans être alarmiste, il s’inquiète de la propension du pouvoir à refuser d’ouvrir un débat franc et sincère quant à l’organe en charge des élections.

Pour lui, « lorsqu’un pouvoir voit tous ses anciens alliés se transformer en farouches adversaires, décide d’ignorer les prisonniers politiques et militaires et qu’il snobe les personnes encore en exil, quand un pouvoir se trouve incapable de trouver une solution durable à la cherté de la vie en se réfugiant dans des chiffres sur la croissance qui n’ont aucune emprise sur le quotidien des Ivoiriens, quand un pouvoir traite par le mépris les syndicats des différents secteurs d’activités évitant ainsi de trouver un terrain d’entente et conduisant à la rupture des services publics, quand sous les yeux des populations désabusées, les gouvernants affichent un train de vie insolent qui s’appuie sur la gabegie et la mauvaise gouvernance tout en n’écartant pas la possibilité de se livrer à des modifications constitutionnelles pour se maintenir au pouvoir », il ne faut pas être devin pour comprendre que ce pouvoir court à sa perte en conduisant le pays droit dans le mur.

Pour éviter l’embrasement en Côte d’Ivoire, le président de l’union des nouvelles générations (UNG) propose un dialogue  politique inclusif.

Stéphane Kipré fait remarquer que depuis l’acquittement de l’ancien président Gbagbo, il faut favoriser son retour en Côte d’Ivoire pour favoriser la réconciliation et la paix sociale.

« Je suis certes un homme politique mais je suis d’abord Ivoirien et j’aime mon pays. C’est pourquoi j’espère que le pouvoir en place comprendra la nécessité de cultiver le dialogue. Il nous est encore possible de nous donner la main pour le pays », a-t-il conclu.

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