L’histoire des langages politiques maladroits, et des mensonges économiques sont loin d’être terminée. Et, en 2017, chaque jour apporte son lot de découvertes effrayantes sur le ‘’manque de culture démocratique’’ des hommes politiques ivoiriens. Des hommes politiques perdus dans des trajectoires individuelles qui en disent long sur leurs défaillances « professionnelles politiques ». Aujourd’hui, il y a faillite collective au Fpi. Faillite structurelle au Rdr et faillite au Pdci dans l’exploitation des faiblesses des autres partis politiques. En clair le Fpi, le Pdci, le Rdr ont laissé depuis 2010 prospérer les calculs politiques à courte vue, sur fond de « menace » et de « silence ».
Le défi politique n’est plus à l’ordre du jour dans ces partis politiques, tous loin des réalités de la Côte d’Ivoire et des populations à bout de souffle. C’est inquiétant : ceux qui sont au pouvoir veulent en découdre avec les mêmes populations qui les ont installés au pouvoir : des tirs de gaz lacrymogènes, surtout contre les planteurs. Dans cette ambiance particulière, le Pdci et le Fpi font semblant d’être détendu… mais bien traqués par le comportement paradoxal du paysage politique. Ils ont du mal à s’afficher publiquement face aux populations. Maintenant, lorsque quelqu’un me demande mon avis sur la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire, il ne peut avoir de moi une réponse toute faite. Parce que tout le « monde sait que tout ne va pas bien.
Ben Ismaël
Source : L’Intelligent d’Abidjan