Le bras de fer qui oppose la direction générale de la société des Ciments d’Abidjan et le Syndicat du Personnel de la Société des Ciments d’Abidjan (SYPESCA) qui dure depuis le 12 septembre 2017, semble déboucher sur un licenciement collectif imminent.
Cela en dépit des décisions convenues à l’issue de la séance de travail tenue le 02 novembre 2017 entre le Directeur du Cabinet du Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, le Directeur du Cabinet du Ministre des Transports et le Syndicat de base.
Au nombre de trois, ces décisions à savoir : l’annulation de toutes les procédures en cours visant des sanctions disciplinaires contre les travailleurs en grève ; aucune représailles contre les travailleurs grévistes ; la reprise des négociations en vue de satisfaire les revendications des travailleurs, n’ont pas été considérées par la Direction Générale selon le secrétaire général du SYPESCA, Marc Kouakou Adjé.
« Refusant de respecter les closes de la Convention d’Etablissement qu’il a signé avec le Syndicat de base (SYPESCA) de son entreprise et de satisfaire ainsi aux revendications de ses travailleurs portant sur des conditions de travail et de vie décentes, Monsieur AMIDA Pierre, PDG de la Société des Ciments d’Abidjan(SCA) a décidé autrement d’engager une procédure de licenciement contre tous ses 33 travailleurs en grève dont 9 protégés », a-t-il déclaré.
Dans le cadre de ce conflit, Marc Kouakou Adjé dit attendre la copie des avis et des recommandations du Conseil National du Dialogue Social saisi depuis le 14 novembre 2017.
Pour rappel, les travailleurs de la Société des Ciments d’Abidjan regroupés au sein de du SYPESCA sont entrés en grève depuis le 12 septembre 2017, pour réclamer l’amélioration des conditions de travail et d’emploi ; la classification et le déroulement de carrière ; la rémunération ; la protection sociale ; la formation professionnelle ; la santé et la sécurité au travail ; la main d’oeuvre occasionnelle.
SOURCE: Koaci