Trois mois après la mort mystérieuse de la chantre baoulé Léontine Konan, on en sait un peu plus sur les circonstances de ce drame. Selon une source très proche de la chanteuse, son pasteur lui aurait prédit une mort si elle s’éloignait de ses conseils.
Annoncée plusieurs fois pour morte alors qu’elle ne souffrait d’aucune maladie, Léontine Konan est finalement décédée comme le voulaient ces rumeurs le jeudi 04 janvier 2018 des suites d’une mystérieuse maladie. À quelques jours de son inhumation, samedi 10 mars dans son village à Kangrassou dans le département de Didiévi, un proche de Léontine Konan s’est confié à Linfodrome.
À en croire notre source, le décès de la chantre est à mettre sur le compte de la méchanceté des hommes. Pourtant, déplore notre source, le pasteur de la chantre lui avait fait une sévère mise en garde sur ce fait. De fait, à ses débuts, Léontine Konan, s’attache à un puissant Homme de Dieu dont le temple jouxte le maquis Siablé de Yopougon.
Cet Homme de Dieu qu’on présente comme le père spirituel de la chantre ne manque de lui donner des conseils pour mener à bien une carrière dans la vision de Dieu. « Il lui a défendu de fréquenter les maquis baoulé parce qu’en sa qualité de chantre, elle risquait de s’attirer la jalousie et la méchanceté de ses confrères artistes. En clair, le pasteur voulait qu’elle fréquente seulement les temples de Dieu sans jamais mettre les pieds dans les maquis et bars pour des prestations », confie notre source.
En retour de ce conseil aux allures de prophétie de l’Homme de Dieu, raconte notre source, Léontine Konan lui aurait rétorqué que son devoir de chantre lui recommande d’évangéliser partout même dans les maquis baoulé, bars et autres night-clubs. Une position, dit-on qui ne serait pas bien accueillie par le pasteur. L’Homme de Dieu aurait même donné ces mêmes conseils à Maguy et Cécile si elles aspiraient à une longue carrière dans la louange de Dieu.
Suite à une mystérieuse maladie, Léontine Konan fera en vain le tour des hôpitaux. Les praticiens ne verront jamais ce qui était à la base de son mal. Ayant compris qu’elle était victime d’une maladie mystérieuse, elle s’est rendue dans un camp de prière à Bouaké. Après une petite période d’accalmie, elle fera une grave rechute. Transférée d’urgence au CHR de Bouaké, elle y rendra l’âme.
SOURCE: linfodrome