Mardi 18 Décembre 2018 – Suite aux violences qui ont émaillé la reprise des élections municipales à Port-Bouët et à Grand-Bassam, Ouattara Gnonzié président du rassemblement pour le progrès et la paix (RPP) sort de son silence.
Dans une déclaration transmise à KOACI hier lundi 17 décembre soir, le premier responsable du RPP qui tenterait de faire des yeux doux à Guillaume Soro, faisant le bilan de la reprise partielle des élections municipales dans certaines communes s’inquiète pour l’élection présidentielle de 2020.
« Ces dénis d’élections et de démocratie sont d’autant plus graves et sérieux qu’ils ont eu lieu, dans des cités, Grand Bassam et Port-Bouët, où tout ce que la Côte d’Ivoire compte comme autorités politiques, administratives et militaire, à l’exception du Président de la République, y avaient pris siège, depuis plusieurs jours. La mascarade de ce dimanche nous donne à voir un petit échantillon des élections présidentielles de 2020 », a-t-il déclaré.
Pour Ouattara Gnonzié, dans une posture “d’opposant à l’ivoirienne” (déclaration extrême au regard d’un contexte où règne la loi du plus fort, ndlr) si personne n’ignore désormais l’origine des violences, la paix et la stabilité que promet le parti unifié pour 2020 sont non moins des larmes, du sang, la mort.
« Plus personne ne pourra dire, le moment venu, je ne savais pas. Tous, nous voyons poindre, clairement à l’horizon, la paix et la stabilité que nous promet le parti unifié pour 2020 : des larmes, du sang, la mort. Par ailleurs, plus personne n’ignore les origines des violences postélectorales de 2010 », a-t-il conclu.
Pour rappel la reprise des élections partielles dans 2 régions et 6 communes a laissé voir dans certaines communes des regains de violence notamment à Port-Bouêt et à Grand-Bassam où des candidats du PDCI et du RHDP s’affrontaient.
Jean Chrésus
koaci.com