Comme quoi ça n’arrive pas qu’aux KOACI, Rfi ou JA, et ce n’est pas la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique,Ly Ramata Bakayoko qui dira le contraire.
Elle s’est faite gruger par deux faux journalistes d’un média français qui lui ont fait payer de l’argent pour une interview.
Comme indiqué dans un article de le «Monde » paru le 27 avril dernier signé du rédacteur en chef du Monde Afrique, Serge Michel, la ministre ne serait pas la seule victime de ces deux prétendus reporters dudit média basé à Paris.
Plusieurs chefs d’entreprises, et des personnalités de la présidence auraient fait les frais des deux individus.
Sans toute fois dévoiler les montants perçus par ceux dont le journal se défend qu’ils soient de sa rédaction, le rédacteur en chef explique que l’alerte lui a été donnée le 24 avril par un lecteur ivoirien.
Ces deux prétendus reporters, selon lui, inconnus de sa rédaction sont des Européens qui se nomment,Nicolas Danaux etAdèle Bouaziz.
Toujours selon Serge Michel, suite à des recherches, il s’est avéré qu’ils travaillent pour une société dénommée “The Business Report”, présente à Londres et à Pékin.
Le rédacteur en chef du journal français précise avoir néanmoins deux correspondants à Abidjan et conclu en affirmant que « Les journalistes du Monde sont payés par la rédaction et ne demandent jamais de contribution financière à leurs interlocuteurs ».
Se faire passer pour un journaliste d’une rédaction est par ailleurs monnaie courante en Côte d’Ivoire. KOACI, un des principaux médias lus localement, en a, à plusieurs reprises, fait les frais et n’eut été le scepticisme quant à diverses pratiques rapportées contraires à nos valeurs, les faussaires auraient financièrement profité de leur opportuniste stratagème.
Contrairement à nous autres sur place, au constat, la rédaction du Monde n’a pas été prévenue en ce sens par les personnalités touchées, elles seraient passées à la caisse en toute confiance.Ly Ramata Bakayoko ou les autres supposés ne se sont d’ailleurs exprimés sur cette affaire qui semble n’avoir agité que nos confrères à Paris.
Enfin, rémunérer les médias basés à l’étranger ou ficeler avec eux des reportages aussi “arrangeants” que payants revêt d’une réalité qui localement n’apparait choquante auprès des politiques ou des hommes d’affaires, l’essentiel étant «qu’on parle bien d’eux».
Wassimagnon, Abidjan